Le développement de l’Afrique au cœur du G20

Réunis à Baden Baden pour le G20 Finance, les ministres des finances et les banquiers centraux des grandes puissances du G20 ont accueilli cinq pays africains : Le Maroc, La Côte d’Ivoire, le Rwanda, le Sénégal et la Tunisie.

Ce projet visant à développer l’emploi et les infrastructures des pays africains partenaires devra être approfondi lors d’une conférence africaine tenue à Berlin les 12 et 13 juin 2017.

Une volonté du G20  de « stimuler le développement économique de l’Afrique »  en encourageant les investissements privés sur le continent, «  le G20 offre une excellente tribune et il est important que le reste du monde – et notamment l’Afrique – y soit associé » souligne le ministre de l’économie et des finances sénégalais, Amadou Ba.

“Nous avons ressenti à Baden-Baden un vrai désir et engagement que cette initiative aboutisse à des choses concrètes”, a ajouté Mohammed Boussaid, ministre marocain de l’Économie.

 

Les pays africains présents dans le classement des “meilleurs pays du monde”

Le magazine américain « US News & world report » a dévoilé un classement des « meilleurs » pays du monde, élaboré à partir de plusieurs critères.

Parmi les critères pris en compte, on trouve : « l’influence culturelle, l’entrepreneuriat, l’ouverture sur les affaires, la qualité de vie, le PIB, le pouvoir d’achat, etc. »

Dans le Top 7 :

La Suisse (1ère avec 10/10) devance, le Canada (2ème – 9.7/10), le Royaume-Uni (3ème – 9.6/10), l’Allemagne (4ème – 9.5/10) et le Japon (5ème – 9.5/10), les Etats-Unis arrivent en 7ème position (9.3/10) et la France à la 9ème (8.8/10).

Qu’en est-il des pays Africains ?

L’Afrique du sud (occupe le premier rang au niveau africain), suivi de l’Egypte (45ème mondial), Le Maroc (48ème mondial),  La Tanzanie (59ème), Le Kenya (61ème).

Les autres pays africains du classement sont : La Tunisie (64ème),  Le Ghana (68ème), L’Angola (75ème), Le Nigeria (77ème), L’Algérie (78ème).

L’industrie pétrolière algérienne en peine

L’Agence internationale de l’Energie (AIE) a publié lundi dernier un rapport indiquant que la production pétrolière algérienne était amenée à régresser dans les années à venir, prévoyant une baisse de 1,14 million de barils par jours (mb/j) produits en 2016 à 1,05 mb/j d’ici 2022.

 

Une situation préoccupante pour Algérie

Les données de l’AIE, plutôt pessimistes donc, viennent contredire le discours d’Amine Mazouzi, PDG de Sonatrach, entreprise publique algérienne acteur majeur de l’industrie pétrolière en Afrique, qui affirmait l’année dernière que l’industrie pétrolière algérienne était désormais « dans une phase de croissance ». La production avait déjà chuté en 2015 puis s’était maintenue en 2016 grâce aux performances des champs pétroliers de El Merk et Ourhoud.

L’AIE rappelle par ailleurs que les recettes pétrolières et gazières de l’Algérie sont passées de 51,4 milliards de dollars en 2011 à environ 18,3 milliards de dollars en 2016. Mais l’agence estime la situation dans les années à venir moins préoccupante que ce qu’elle aurait pu être en raison notamment des réalisations de Sonatrach pour l’amélioration de ses techniques de raffinage.

La production pétrolière algérienne est dans un étau : elle doit à la fois faire face à la forte baisse des revenus énergétiques et en plus relancer des champs pétroliers qui ne cessent de diminuer.

 

L’industrie pétrolière n’a pas de belles années devant soi

La Sonatrach avait annoncé fin 2014 un vaste programme d’investissement courant sur 5 ans de 2015 à 2019 à hauteur de plus de 90 milliards de dollars. Cet effort devrait au moins permettre à l’industrie pétrolière algérienne de maintenir un niveau de production stable.

Au niveau mondial, l’AIE estime que l’industrie pétrolière est dans une impasse du fait de l’absence d’investissements suffisants. Après 2020, l’offre mondiale pourrait peiner à répondre à la demande qui devrait atteindre 104 mb/j d’ici 2022. D’où l’AIE craint une chute des capacités de réserves et une potentielle hausse des prix. A noter toutefois que l’agence anticipe un regain de la production aux Etats-Unis, au Moyen-Orient et aux Emirats Arabes Unis.

Casablanca : Les pharmacies en grève le 7 mars

Le Syndicat des pharmaciens de la ville a annoncé la fermeture des pharmacies d’officines de la wilaya de Casablanca ce mardi 7 mars.

Le syndicat a précisé que 1200 pharmacies participeront à cette grève afin de dénoncer le non-respect de la loi de certains confrères. L’objet même de cette grève est de lutter contre l’impunité des pharmacies qui ne respectent pas les horaires d’ouverture et de fermeture, les tours de garde, les prix publics de vente des médicaments, l’assainissement du secteur, les risques de faillite de plusieurs pharmaciens, la non-exécution par le secrétariat général du gouvernement et le ministère de la santé des sanctions prises à l’encontre de certains pharmaciens.

Le président du Syndicat des pharmaciens s’est exprimé sur le sujet avec mécontentement : «  la profession a toujours été réglementée et structurée. Nous refusons que des anarchistes détruisent ce qui a été construit en un demi-siècle ».

Les personnes suivant un traitement médical sont priées de s’approvisionner à l’avance.

La start-up Heetch contrainte de suspendre son activité en France

La start-up Française fondée le 1er aout 2013 a été condamnée ce jeudi 2 mars à verser une somme de 441 000 euros en réparation du préjudice moral causé aux chauffeurs de taxis, 91 000 pour leurs frais de justice, ainsi qu’une amende de 200 000 euros.

Selon le journal Le Monde, Heetch et ses 2 dirigeants ont été reconnus coupables de « complicité d’exercice illégal de la profession de taxi, de pratique commerciale trompeuse et d’organisation illégale d’un système de mise en relation de clients avec des chauffeurs non professionnels. »

L’application « suspendue » pour le moment.

À la sortie de l’audience, Teddy Pellerin, le co-fondateur de la startup, a expliqué que l’application a été suspendue dès jeudi soir mais que ce n’était « pas la fin de Heetch ».

Le jeune entrepreneur a indiqué qu’il voulait s’entretenir avec ses avocats et « lire le jugement » avant de faire appel.

 

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