Mercredi 31 août 2016, Dilma Rousseff, première femme élue chef d’État du Brésil a été démise de ses fonctions par le Sénat brésilien. Réuni depuis six jours pour ce jugement final, le Sénat a voté la destitution a une majorité de plus des deux tiers pour des soupçons de maquillage des comptes publics en 2014 en vue de cacher aux Brésiliens l’ampleur des déficits publics.
Les banques publiques auraient ainsi pris en charge temporairement une partie des dépenses gouvernementales estimées à 10 milliards d’euros, avant d’être remboursées.
L’opposition qualifie la situation de «crime de responsabilité».
Pour Dilma Roussef, cette procédure de destitution «est un coup d’État» qui «ne repose sur aucune des bases légales».
Le 1er Septembre l’avocat de cette dernière a fait appel de la décision de destitution auprès de la Cour Suprême brésilienne, pour annuler cette décision et demander un nouveau jugement. Il a aussi annoncé qu’il présenterait au moins deux recours pour contester la destitution de sa cliente.