L’Algérie pourrait bien devenir l’un des marchés les plus attractifs de la Méditérranée.
En 2018, l’Algérie a enregistré un taux de croissance du PIB de l’ordre de 3,5 %. D’après les prévisions, cette tendance devrait s’accentuer en 2019.
La baisse des prix du baril de pétrole a permis un bond en avant du secteur privé. Grâce à la révision de la Constitution en 2016 et les mesures prises en faveur de la liberté d’investir et d’entreprendre, le pays est entré dans une nouvelle dynamique entrepreneuriale. On enregistre l’effet positif de la promulgation de la nouvelle loi sur l’investissement.
Près de 500 entreprises françaises se sont déjà installées en Algérie malgré la règle du 49/51 selon laquelle un investisseur étranger ne pourrait pas détenir plus de 49 % du capital d’une entreprise de droit algérien. Cette règle a été assouplie pour permettre de mettre en place des pactes d’actionnaires pour ne plus entraver les investissements directs étrangers.
Les investissements et les projets ont donc continué à se developper dans le pays.
Plus de 16.000 nouvelles sociétés en partenariat avaient été créées suite à l’aménagement de la loi, générant une hausse de 4,7 % par rapport à l’année précédente. Ce sont les secteurs du bâtiment et des travaux publics qui en ont bénéficié en premier et actuellement la tendance se poursuit dans d’autres secteurs émergeant comme en témoignent le groupe Mazouz, leader dans la production de jus fruité, le groupe Benamor, un géant de l’agroalimentaire ou encore le groupe Condor Electronics, leader sur le marché de l’électroménager et du multimédia.
Parmi les entreprises françaises et à côté des entreprises « historiques » comme Renault, le Groupe PSA, Lafarge, ENGIE, CMA-CGM, BNP, Société Générale, Total, Schneider-Electric, de nouveaux acteurs dans l’agroalimentaire et les services sont en train de s’installer sur ces marchés porteurs.
Il semblerait que les études concordent pour prédire à l’Algérie un potentiel énorme pour les entreprises. L’immensité du pays, la taille de sa population de près de 40 millions d’habitants et sa stabilité actuelle en ferait même un des marchés les plus attractifs de la Méditerranée.
Pour Convergence, Pascale Landriq
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