Les 6, 7 et 8 juillet derniers, le CNIT de La Défense accueillait l’Université du Bonheur Au Travail (UBAT). De nombreuses études et initiatives sont consacrées à ce thème. Le postulat est que des collaborateurs plus heureux seraient plus impliqués et plus efficaces. Le bonheur au travail serait-il devenu l’une des priorités du management ?
Peut-on quantifier le bonheur et en mesurer les effets sur la rentabilité de l’entreprise, et comment rendre les travailleurs plus heureux ?
La recette du bonheur d’un employé canadien, français ou allemand n’est pas la même, révèle une étude dévoilée récemment par le cabinet de recrutement Robert-Half. «Les employés canadiens se disent plus heureux au travail que les Français, les Belges et les Britanniques, mais moins heureux que les Américains, les Allemands, les Néerlandais et les Australiens ».
On retrouve pourtant un souhait universel : les employés veulent sentir que leur travail est important et que leur savoir-faire est reconnu, tout en étant entourés de collègues et de patrons qu’ils apprécient. Il ressort de cette étude que les gestionnaires pourraient sans doute améliorer les niveaux de bonheur dans leur entreprise en soulignant l’apport des employés et en s’assurant que ceux-ci comprennent leur implication dans la réalisation des objectifs de l’entreprise.
Un nouveau métier : Chief Happiness Officer (CHO) ou Responsable du bonheur en entreprise :
Né dans la Silicon Valley, il commence à se développer en France. Si la fonction suscite de la curiosité et parfois un peu d’incrédulité, le Chief Happiness Officer occupe pourtant des fonctions concrètes soumises à objectifs.
On compte actuellement en France 434 CHO en poste inscrits sur LinkedIn.
L’université du bonheur et « Fabrique Spinoza » :
L’université du bonheur est née d’un think tank du bonheur citoyen baptisé « Fabrique Spinoza ».
Ce think tank économique et politique a pour mission de redonner au bonheur sa place au cœur de notre société. Il est notamment organisateur des premières Master Class à l’Ecole Centrale Paris sur le thème de l’Entreprise Positive, une entreprise performante économiquement via le bien-être de ses collaborateurs.
Pour convergence
Pascale Landriq