Retraite : de plus en plus de français optent pour la retraite anticipée

Les Français sont de plus en plus nombreux à bénéficier d’autorisations pour la retraite anticipée. En 2017, la Commission des comptes de la Sécurité sociale compte ainsi près de 300.000 en moyenne à pouvoir prendre une retraite anticipée, selon une prévision de (CCSS). Un chiffre en hausse de plus de 14% par rapport aux 260.000 de cette année. En quatre ans, l’augmentation serait de 37 %.

Ce dispositif, qui permet aux assurés de partir à la retraite avant l’âge légal s’ils ont commencé à travailler tôt, a bénéficié de plusieurs simplifications ces dernières années, ce qui explique que le nombre bénéficiaires soit à la hausse. En 2012, un décret avait décalé  de 18 à 20 ans l’âge de début d’activité permettant à un assuré ayant une carrière complète de pouvoir faire valoir ses droits à la retraite à 60 ans au lieu de 62 ans et annuler l’obligation de cotiser plus que la durée légale.

Le montant des pensions versées pour les retraites anticipées s’élèvera en 2017 à 3,22 milliards, ce qui représente une hausse de 39 % sur les quatre dernières années. La facture augmentera quasiment de 500 millions d’euros en un an.

La Tunisie en état d’alerte économique

« La Tunisie est ‘’en état d’urgence économique’’ » titre la Tribune de Genève. Le ministre de l’Investissement, Fadhel Abdelkéfi, pointe du doigt une croissance atone et des finances publiques en plein dépérissement. « La situation imposerait que l’on commence à investir dans ce pays. Si la Tunisie est en état d’urgence contre le terrorisme, il faudrait que tout le monde comprenne qu’on est aussi dans un état d’urgence économique », a dit le ministre lors d’une rencontre organisée à Tunis par la chambre de commerce tuniso-britannique avec de potentiels investisseurs.

Déficit, dette publique, perte de compétitivité…

D’après Fadhel Abdelkéfi, la situation est plus que préoccupante. Le déficit public s’élève à pas moins de 6,5% du PIB tandis que la dette publique atteint désormais 63% du PIB, plus de deux fois plus qu’il y a cinq ans. Sans compter que la croissance économique tunisienne cette année devrait en réalité être inférieure à 1,4%, au lieu des 2,5% escomptés.

Mais devant les investisseurs, le ministre défend haut et fort le nouveau gouvernement, investi en septembre dernier. « On va essayer d’arrêter cette spirale destructrice de la Tunisie […] On va s’attaquer au mal […] J’ai un espoir énorme dans ce pays ».

Autre coup dur : la Tunisie a été classée à la 95e place dans le rapport annuel du Forum de Davos 2016-2017, sur 138 pays listés, enregistrant un recul de trois places par rapport à l’année précédente. L’indice de compétitivité tunisien est de 3,92 sur 10, ce qui est « médiocre et loin d’être honorable » d’après Faycel Derbal, porte-parole de l’institut arabe des chefs d’entreprises (IACE). Ça représente un recul de 60 places en cinq ans pour le pays. Ce sont principalement les piliers « efficience du marché de travail » et « salaire et productivité » qui pèchent, sans compter bien sûr « le coût du terrorisme sur les affaires ». La Tunisie est désormais devancée en termes de compétitivité par ses voisins algérien et marocain et n’est plus que 10e sur l’ensemble du continent africain.

La Tunisie dans l’impasse

Mercredi 28, le Premier ministre Youssef Chahed a annoncé l’application d’une loi « d’urgence économique » qui vise à garantir pendant trois ans « des facilités administratives pour les projets nationaux prioritaires » qui devraient permettre des recrutements de grande ampleur. Le nouveau code de l’investissement tunisien entrera en vigueur le 1er janvier 2017. Un nouveau plan d’aide de 2,6 milliards d’euros sur quatre ans a été signé avec le FMI en mai dernier.

La Tunisie, seul rescapé du Printemps Arabe, fait aujourd’hui face à d’importantes difficultés économiques et de fréquents mouvements sociaux. L’Etat d’urgence est toujours en vigueur, et cela depuis plus de 10 mois.

Politiques publiques : un milliard d’euros en plus pour le logement social

Le gouvernement va présenter, dans les semaines à venir, un « plan d’accélération de la rénovation urbaine » promet Manuel Valls, le 27 septembre, lors du congrès du mouvement HLM.

La hausse de la demande des HLM a poussé le gouvernement à investir un milliard de plus que prévu. « Devant la demande très forte, qui traduit la dynamique du monde HLM, nous avons décidé avec le président de la République de porter cette enveloppe à 3 milliards d’euros, soit un milliard de plus que prévu ».
La Caisse des dépôts et consignations et Action logement devront travailler sur la mise en place de ce rallongement de l’enveloppe « pour la fin de l’année ».
Deux milliards d’euros débloqués depuis juin ont déjà permis de financer «25 milliards d’euros de travaux additionnels, 20.000 logements sociaux nouveaux et 150.000 rénovations thermiques», a déclaré M. Valls.
Chômage : +1.4% de demandeurs d’emploi en France

Le chômage en France repart fortement à la hausse. Le nombre de demandeurs d’emploi a augmenté de 1,4% au mois d’août, soit 50 200 personnes supplémentaires, selon les chiffres publiés par Dares.

Sur le seul mois d’août, la hausse touche toutes les tranches d’âge, les “moins de 25 ans” (+2,3 %) comme les “50 ans ou plus” (+1,2 %). Sur un an, la tendance est mauvaise pour les seniors (+2,8 %), mais reste favorable pour les jeunes (-3,5 %), Il s’agit de la troisième plus grosse hausse après septembre 2013 (53 200 chômeurs de plus) et janvier 2013 (52 100).

Selon le ministère du travail, cette hausse serait liée aux « difficultés rencontrées dans certains secteurs d’activité particulièrement affectés par les attentats de juillet comme le tourisme, l’hôtellerie, ou la restauration ».

Pour expliquer cette hausse, la ministre Myriam El Khomri déplore un climat « nettement moins favorable que ceux des mois précédents ».

 

 

La France reconnait enfin sa responsabilité dans le sacrifice des harkis

La responsabilité de la France dans l’abandon des harkis est désormais officiellement reconnue. Ce pas a été franchi par François Hollande dimanche 25 septembre, suivant une promesse de sa campagne de 2012. 

Les harkis, ces combattants algériens qui se sont battus aux côtés de la France en Algérie il y a maintenant plus de 50 ans, se sont vus rendre un hommage national aux Invalides, à Paris, dimanche dernier. Ces combattants oubliés par l’histoire attendaient leur reconnaissance depuis longtemps. Avec leurs descendants, ils représentent aujourd’hui une communauté de 500 000 personnes.

La cérémonie a toutefois été pointée du doigt par plusieurs médias comme étant très politique. A huit mois de la présidentielle française, de nombreux candidats à l’élection étaient présents, d’un bout à l’autre du spectre politique, et avaient tous leur déclaration à faire.

Royal Air Maroc prépare une nouvelle stratégie

Dans son bilan du contrat programme 2011/2016 signé avec l’Etat, la compagnie aérienne Royal Air Maroc a confirmé avoir atteint les objectifs fixés notamment sur le plan financier.

« Dans une conjoncture mondiale difficile où la plupart des compagnies sont en recul, nous avons réalisé à fin août une croissance globale de 10%, avec une progression de 11% sur le marché européen et de 14% sur le marché africain », confirme Abdelhamid Addou, PDG de la compagnie.

Deux stratégies de développement seront évaluées par le gouvernement marocain dans la perspective de la signature d’un nouveau contrat programme. « Soit nous allons rester sur une croissance naturelle du marché comme celle que nous avons connu ces dernières années (3% à 4%), soit nous allons avoir de l’ambition et nous irons vers une croissance beaucoup plus forte » explique le PDG.

En effet, dans la première hypothèse, Royal Air Maroc se focalisera sur son cœur de métier et ses marchés traditionnels afin de sécuriser sa rentabilité financière. Dans la deuxième, il s’agira pour la compagnie de lancer une stratégie plus importante en termes de marchés et de capacités. « En optant pour ce scénario, nous pouvons atteindre des objectifs plus ambitieux mais les moyens à mettre en place seront importants. Ce sera au gouvernement de trancher » estime M. Addou.

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