Une éventuelle possibilité de paix
Après des heures de négociations le secrétaire d’Etat américain, John Kerry et le ministre des affaires étrangères russe, Sergueï Lavrov ont conclu un accord le week-end du vendredi 9 au samedi 10 septembre à Genève.
Le texte prévoit notamment une trêve nationale à compter de Lundi 12 septembre. Si le cessez-le-feu tient pendant une semaine, des opérations humanitaires ainsi que des actions coordonnées contre les groupes islamistes via un « centre de commandement commun » seront lancées.
Alep, clef du conflit
Bien que cet accord soit censé s’imposer à tous et sur l’ensemble du territoire, son enjeu se déroulera d’abord à Alep. La ville étant le principal front, son enjeu est d’autant plus décisif pour la suite du conflit.
l’ASL ou Armée syrienne libre, la branche modérée de la rébellion, a certifié dimanche dernier aux autorités étasuniennes qu’ils souhaitaient « coopérer positivement » à cet accord, malgré quelques réserves sur ses modalités.
En effet, l’échec de la précédente trêve en février dernier, violée par les avions du régime, pose le doute de l’effectivité de ce cessez-le-feu. Les rebelles déplorent l’absence de sanctions en cas de non-respect des clauses du nouvel accord.
Un accord fragile
Le climat de tension rend les négociations d’autant plus laborieuses. Des frappes d’avions non identifiés ont tué au moins 62 personnes au nord-ouest dans la zone insurgée d’Idlib à l’heure où les habitants faisaient leurs achats pour célébrer l’Aïd el-Kébir.