Le dernier rapport du forum de Davos n’est pas tendre avec la compétitivité algérienne. Le pays se classe 87e sur 138, et selon le360 Afrique et TSA Algérie, c’est en particulier la fiscalité qui grève les compétences du pays. L’Algérie est classée 135e en ce qui concerne le taux d’imposition global des entreprises, ce qui en fait l’un des pays ayant les taux d’imposition les plus élevés au monde.
Le taux d’imposition algérien sur les sociétés comprend l’ensemble des taxes et contributions sociales à la charge des entreprises, l’impôt sur les sociétés, les charges sociales mais aussi les taxes foncières, le prélèvement sur le chiffre d’affaires et d’autres taxes encore. Rapporté au PIB, on tombe sur un ratio de 72,7% d’imposition ! Ainsi au niveau mondial, seuls le Tadjikistan, la Bolivie et l’Argentine font pire.
Mais BFM TV note que ce taux d’imposition algérien « est surtout gonflé par la taxe de 2% sur le chiffre d’affaires qui, au final, représenterait 35% des bénéfices des entreprises ».
Toujours est-il que l’étude publiée par le Forum Economique Mondial est basée sur des données de 2014 et ne prend donc pas en compte les nouvelles taxes instaurées par le gouvernement algérien en 2015 et 2016. Nul doute que celles-ci devraient peser encore plus sur la compétitivité du pays dans les années qui viennent. Sans compter que de nouveaux impôts et taxes sont prévus par la loi de finance 2017 pour atténuer le déficit public.