Commerce : L’Irlande est le pays membre de l’UE qui utilise le moins les voies maritimes pour son commerce extérieur.

L’Irlande est l’un des quatre pays de l’UE, avec le Royaume-Uni, Chypre et Malte, qui utilise le moins les transports maritimes pour son commerce extérieur.

Ce jeudi 29 septembre, afin de célébrer la journée mondiale de la mer, Eurostat, l’institut des statistiques de l’Europe, a voulu savoir quelle était l’importance des voies maritimes dans le commerce international des pays de l’Union européenne.

À peine 23,9% d’exportations de produits partent des ports irlandais. C’est moins que l’Autriche (37%), que la République tchèque (27%), la Slovaquie et le Luxembourg.

À l’inverse l’Irlande dépasse tous les autres pays pour l’usage qu’elle fait de l’avion qui lui permet de transporter 61,8% de ses produits exportés. En moyenne 29,2% seulement des exportations de l’UE se font par voie aérienne.

La préférence des entreprises irlandaises pour l’avion s’explique par la nature de leurs produits coûteux et fragiles (produits pharmaceutique,électronique…).

 

L’UE vient au secours de la Tunisie

Suite à l’annonce du Premier ministre tunisien mercredi dernier selon laquelle le pays est en état d’urgence économique, l’Union Européenne a proposé jeudi 29 d’augmenter l’aide financière de l’UE à la Tunisie. Federica Mogherini, chef de la diplomatie européenne, a proposé de faire passer le soutien financier à la Tunisie à 300 millions d’euros en 2017, pour enrayer la profonde crise économique dans laquelle le pays s’enlise.

Ce montant représente quasiment le double de l’allocation moyenne attribuée à la Tunisie par l’UE ces trois dernières années (environ 170 millions). La proposition a été adoptée jeudi par l’exécutif européen et a vocation à se concentrer sur le développement socio-économique, l’aide aux entreprises et la lutte contre le chômage. Mme Mogherini a déclaré : « Notre soutien se concentre surtout sur la jeunesse, l’investissement sur la jeunesse (…), c’est une question d’urgence sociale ».

La diplomate a également affirmé qu’un programme sera mis en œuvre pour lutter contre le chômage grâce aux ressources de la plateforme européenne d’investissement pour le voisinage investies dans de nouveaux secteurs clés telles que l’économie numérique et les énergies renouvelables.

La Commission Européenne doit maintenant convaincre les 28 Etats membres et le Parlement européen. Si la proposition est soutenue par ces institutions, l’assistance financière bilatérale augmentera à hauteur de 300 millions d’euros en 2017 et ce soutien renforcé sera maintenu jusqu’en 2020.

La Tunisie a déjà bénéficié ces dernières années de prêts de plusieurs centaines de millions d’euros par le biais d’un instrument d’assistance financière de l’UE à ses voisins. Elle a également reçu plusieurs aides du Fonds monétaire international (FMI), la dernière en date ayant été signée en mai dernier.

Retraite : de plus en plus de français optent pour la retraite anticipée

Les Français sont de plus en plus nombreux à bénéficier d’autorisations pour la retraite anticipée. En 2017, la Commission des comptes de la Sécurité sociale compte ainsi près de 300.000 en moyenne à pouvoir prendre une retraite anticipée, selon une prévision de (CCSS). Un chiffre en hausse de plus de 14% par rapport aux 260.000 de cette année. En quatre ans, l’augmentation serait de 37 %.

Ce dispositif, qui permet aux assurés de partir à la retraite avant l’âge légal s’ils ont commencé à travailler tôt, a bénéficié de plusieurs simplifications ces dernières années, ce qui explique que le nombre bénéficiaires soit à la hausse. En 2012, un décret avait décalé  de 18 à 20 ans l’âge de début d’activité permettant à un assuré ayant une carrière complète de pouvoir faire valoir ses droits à la retraite à 60 ans au lieu de 62 ans et annuler l’obligation de cotiser plus que la durée légale.

Le montant des pensions versées pour les retraites anticipées s’élèvera en 2017 à 3,22 milliards, ce qui représente une hausse de 39 % sur les quatre dernières années. La facture augmentera quasiment de 500 millions d’euros en un an.

La Tunisie en état d’alerte économique

« La Tunisie est ‘’en état d’urgence économique’’ » titre la Tribune de Genève. Le ministre de l’Investissement, Fadhel Abdelkéfi, pointe du doigt une croissance atone et des finances publiques en plein dépérissement. « La situation imposerait que l’on commence à investir dans ce pays. Si la Tunisie est en état d’urgence contre le terrorisme, il faudrait que tout le monde comprenne qu’on est aussi dans un état d’urgence économique », a dit le ministre lors d’une rencontre organisée à Tunis par la chambre de commerce tuniso-britannique avec de potentiels investisseurs.

Déficit, dette publique, perte de compétitivité…

D’après Fadhel Abdelkéfi, la situation est plus que préoccupante. Le déficit public s’élève à pas moins de 6,5% du PIB tandis que la dette publique atteint désormais 63% du PIB, plus de deux fois plus qu’il y a cinq ans. Sans compter que la croissance économique tunisienne cette année devrait en réalité être inférieure à 1,4%, au lieu des 2,5% escomptés.

Mais devant les investisseurs, le ministre défend haut et fort le nouveau gouvernement, investi en septembre dernier. « On va essayer d’arrêter cette spirale destructrice de la Tunisie […] On va s’attaquer au mal […] J’ai un espoir énorme dans ce pays ».

Autre coup dur : la Tunisie a été classée à la 95e place dans le rapport annuel du Forum de Davos 2016-2017, sur 138 pays listés, enregistrant un recul de trois places par rapport à l’année précédente. L’indice de compétitivité tunisien est de 3,92 sur 10, ce qui est « médiocre et loin d’être honorable » d’après Faycel Derbal, porte-parole de l’institut arabe des chefs d’entreprises (IACE). Ça représente un recul de 60 places en cinq ans pour le pays. Ce sont principalement les piliers « efficience du marché de travail » et « salaire et productivité » qui pèchent, sans compter bien sûr « le coût du terrorisme sur les affaires ». La Tunisie est désormais devancée en termes de compétitivité par ses voisins algérien et marocain et n’est plus que 10e sur l’ensemble du continent africain.

La Tunisie dans l’impasse

Mercredi 28, le Premier ministre Youssef Chahed a annoncé l’application d’une loi « d’urgence économique » qui vise à garantir pendant trois ans « des facilités administratives pour les projets nationaux prioritaires » qui devraient permettre des recrutements de grande ampleur. Le nouveau code de l’investissement tunisien entrera en vigueur le 1er janvier 2017. Un nouveau plan d’aide de 2,6 milliards d’euros sur quatre ans a été signé avec le FMI en mai dernier.

La Tunisie, seul rescapé du Printemps Arabe, fait aujourd’hui face à d’importantes difficultés économiques et de fréquents mouvements sociaux. L’Etat d’urgence est toujours en vigueur, et cela depuis plus de 10 mois.

Politiques publiques : un milliard d’euros en plus pour le logement social

Le gouvernement va présenter, dans les semaines à venir, un « plan d’accélération de la rénovation urbaine » promet Manuel Valls, le 27 septembre, lors du congrès du mouvement HLM.

La hausse de la demande des HLM a poussé le gouvernement à investir un milliard de plus que prévu. « Devant la demande très forte, qui traduit la dynamique du monde HLM, nous avons décidé avec le président de la République de porter cette enveloppe à 3 milliards d’euros, soit un milliard de plus que prévu ».
La Caisse des dépôts et consignations et Action logement devront travailler sur la mise en place de ce rallongement de l’enveloppe « pour la fin de l’année ».
Deux milliards d’euros débloqués depuis juin ont déjà permis de financer «25 milliards d’euros de travaux additionnels, 20.000 logements sociaux nouveaux et 150.000 rénovations thermiques», a déclaré M. Valls.
Chômage : +1.4% de demandeurs d’emploi en France

Le chômage en France repart fortement à la hausse. Le nombre de demandeurs d’emploi a augmenté de 1,4% au mois d’août, soit 50 200 personnes supplémentaires, selon les chiffres publiés par Dares.

Sur le seul mois d’août, la hausse touche toutes les tranches d’âge, les “moins de 25 ans” (+2,3 %) comme les “50 ans ou plus” (+1,2 %). Sur un an, la tendance est mauvaise pour les seniors (+2,8 %), mais reste favorable pour les jeunes (-3,5 %), Il s’agit de la troisième plus grosse hausse après septembre 2013 (53 200 chômeurs de plus) et janvier 2013 (52 100).

Selon le ministère du travail, cette hausse serait liée aux « difficultés rencontrées dans certains secteurs d’activité particulièrement affectés par les attentats de juillet comme le tourisme, l’hôtellerie, ou la restauration ».

Pour expliquer cette hausse, la ministre Myriam El Khomri déplore un climat « nettement moins favorable que ceux des mois précédents ».

 

 

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