Entre juin 2015 et juin 2016, les réformes entreprises en Afrique subsaharienne pour améliorer le climat des affaires et simplifier les démarches administratives des entrepreneurs ont été particulièrement nombreuses.
Le rapport Doing Business 2017 publié par la Banque mondiale a analysé la réglementation des affaires dans le monde et constaté que 37 des 48 pays d’Afrique subsaharienne avaient adopté au total 80 réformes l’année dernière, 14% de plus que lors des années précédentes. La moitié des réformes ont été mises en œuvre dans les 17 pays membres de l’OHADA, Organisation pour l’harmonisation en Afrique du droit des affaires.
L’élan réformateur dans la région s’est surtout focalisé sur le règlement de l’insolvabilité et la création d’entreprise. On peut lire dans le rapport de la Banque mondiale qu’il « faut désormais seulement 27 jours pour créer une entreprise en Afrique subsaharienne, contre 37 jours il y a cinq ans ». D’autres réformes ont été également prises en faveur du commerce transfrontalier.
Le rapport Doing Business 2017 met bien en avant les effets positifs de ces réformes sur le climat des affaires dans la région. Rita Ramalho, directrice du projet Doing Business, s’enthousiasme : « C’est très encourageant, à la fois pour les entrepreneurs locaux et pour le monde des affaires dans son ensemble, de voir l’Afrique subsaharienne adopter autant de réformes. »
C’est encore l’île Maurice qui se classe en tête dans la région en obtenant la 49e place mondiale. Elle est suivie par le Rwanda au 56e rang, le Botswana 71e et l’Afrique du Sud 74e. La Somalie fait pour la première fois son entrée dans le classement ; elle est 190e sur 190.