Burkina Faso : 16 milliards de dollars de projets d’investissement

Ce 8 décembre, lors de la deuxième journée de la conférence PNDES qui rassemblait 800 investisseurs à Paris, le Burkina Faso a annoncé avoir récolté 16 milliards d’intentions de financement de la part d’entreprises privées.

Le Burkina a également annoncé dans un communiqué que ce financement était destiné «  à son plan national de développement économique et social » adopté en mai et jusqu’en 2020.

Pour le Premier ministre burkinabè Paul Kaba Thiéba, il s’agirait d’ « opérer la transformation structurelle de l’économie, moderniser l’administration, former une masse critique de compétences et créer 50 000 emplois par an ».

Le journal Jeune Afrique explique que : « La somme est très importante puisqu’elle représente environ huit fois les investissements directs étrangers reçus par le pays de 2006 à 2015. Mais il sera difficile d’en surveiller précisément la mise en œuvre, puisque la liste précise des investisseurs et des projets financés ».

Les prévisions de croissance de la France revues à la baisse

La Banque de France a abaissé aujourd’hui 9 décembre ses prévisions de croissance pour l’Hexagone à 1,3% en 2016 et 2017, puis à 1,4% en 2018. Cette réaction fait suite principalement à une « dégradation de l’environnement international ».

L’institution monétaire estimait jusque-là que le PIB français devait augmenter pour atteindre 1,4% en 2016, puis 1,5% en 2017 et 1,6% en 2018. Aujourd’hui, elle revoit ces estimations à la baisse de 0,2 points pour les deux prochaines années ; une révision que la Banque de France qualifie elle-même de « significative ».

La demande extérieure adressée à la France affiche des perspectives moins favorables, notamment du fait de l’impact du Brexit.

En plus de ça, si l’économie française avait jusque-là pleinement profité des effets positifs de la baisse du prix du pétrole ces deux dernières années, ce ne sera désormais plus le cas. La Banque de France estime que le prix du pétrole a rebondi depuis le premier trimestre 2016 et « devrait continuer à se redresser progressivement jusqu’en 2019 », d’où elle anticipe une baisse de la demande intérieure.

Le classement PISA 2015 révèle l’urgence d’investir dans l’éducation pour beaucoup de pays

La 6e enquête PISA (Program for International Student Assessment) de l’OCDE fait beaucoup de bruit depuis sa publication. Celle-ci évalue les compétences des élèves de 15 ans dans 72 pays, et le bilan est assez médiocre pour beaucoup.

 

L’Asie réalise les meilleurs scores

Ce sont donc les élèves singapouriens qui se placent en tête du classement avec des performances au-dessus de tous les autres en sciences, en mathématiques mais aussi en compréhension des textes écrits. Les champions de l’éducation se trouvent en Asie, en témoignent également les scores du Japon, de Taïwan et de la Corée du sud.

En France, les inégalités sont très marquées selon l’origine sociale des élèves, avec 118 points d’écart entre les élèves issus de milieux favorisés et ceux issus d’origines très modestes. Le classement général français est en demi-teinte, avec seulement une 26e place en sciences alors qu’il s’agit du domaine majeur d’évaluation de l’enquête PISA.

Parmi les membres de l’OCDE, seuls le Portugal et Israël ont progressés. Même la Finlande, érigée jusque-là en modèle suprême en termes d’éducation, a perdu 11 points au classement depuis l’année dernière et ne se classe que 5e.

 

De l’urgence d’investir dans l’éducation au Maghreb

La Turquie fait mauvaise figure en se plaçant à l’avant-dernière place du classement des pays de l’OCDE, juste devant le Mexique. Les plus mauvais élèves se trouvent en Tunisie, en Macédoine, au Kosovo, en Algérie et en République dominicaine. Ces pays occupent toujours les dernières places du classement et n’atteignent jamais le score de 380, toutes matières confondues, alors que les moyennes des pays de l’OCDE se situent à 493 en sciences et 490 en mathématiques. En mathématiques, « plus de 90 % des élèves se situent sous le niveau 3 (sur un total de 6 niveaux) en Algérie, au Kosovo, en République dominicaine et en Tunisie » s’inquiète Algérie-Focus.

L’enquête démontre une corrélation forte entre les systèmes éducatifs les plus performants, comme le singapourien, et les facteurs de cohésion sociale et d’égalité mais aussi le financement équitable des écoles.

Les pays du Maghreb doivent renforcer leur intégration et leur coopération

Ce lundi s’est tenu à Rabat la troisième réunion de concertation du mécanisme sous-régional de coordination (MSRC) pour l’Afrique du Nord, organisée par la commission économique pour l’Afrique (Bureau pour l’Afrique du Nord) et l’Union du Maghreb Arabe (UMA). L’occasion de réaffirmer la communauté économique intégrée que constitue le Maghreb, alors même que de plus en plus de pays cèdent au protectionnisme.

Cette rencontre devait constituer « un cadre de concertation des projets menés en soutien aux efforts de l’UMA et de ses Etats membres pour l’édification d’un espace économique et social intégré et solidaire au Maghreb ». En effet, l’UMA considère que le seul moyen dont dispose les pays du Maghreb pour faire face aux difficultés communes qu’ils rencontrent est de faire front commun face à l’adversité.

Le secrétaire général de l’UMA, Taïeb Baccouche, a affirmé lundi 5 décembre que « L’intégration économique du Maghreb demeure d’actualité, voire une nécessité, dans un monde globalisé et devant la formation de blocus économiques, notamment en Afrique ». Le Secrétariat général de l’UMA souhaite relancer le processus d’intégration des pays maghrébins en s’engageant notamment dans un programme de coopération avec des institutions telles que la Banque africaine de développement (BAD), l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) et la Commission économique pour l’Afrique (CEA).

Comme l’a rappelé le Bureau de la CEA en Afrique du Nord, la région dispose de la plupart des facteurs structurants d’un marché dynamique : population, revenu par habitant, continuité de l’espace physique, infrastructure de transport, ressources humaines, affinités culturelles et linguistiques. Pour autant, le Maghreb est encore loin de constituer une véritable zone de libre-échange et son marché est aujourd’hui l’un des moins dynamiques du continent africain avec seulement 4% d’échanges intra-régionaux.

RH : LinkedIn lance un outil calculateur de rémunération.

Pour aider ses utilisateurs à mieux négocier leur rémunération, le réseau social professionnel propose cet outil sur sa plateforme. Simple d’utilisation, il se base sur la taille de l’entreprise, les diplômes, l’intitulé du poste et le lieu.

LinkedIn a soutenu que sa nouvelle fonctionnalité est conçue pour «aider les professionnels partout dans le monde à prendre de meilleures décisions pour leur carrière et à optimiser leur potentiel de gains».

Ce calculateur de salaire baptisé « Salary », n’est disponible pour le moment qu’aux Etats-Unis, au Canada et au Royaume-Uni. Il sera accessible dans d’autres pays, dont la France, en 2017.

« LinkedIn Salary propose aux utilisateurs d’en apprendre plus sur les salaires dans leur industrie et de quelle manière un changement de carrière affecterait leur revenu. »

Afrique : Quels sont les pays où les impôts sont les plus élevés ?

Selon le rapport « Paying taxes 2017 », effectué par le cabinet international PwC en partenariat avec la banque mondial, la moyenne régionale en Afrique (impôt sur les bénéfices, sur la main-d’œuvre et impôts divers) est de 47.1% du bénéfice commercial, contre 52.3% en Amérique du sud et 36.2% en Asie-Pacifique.

« Ce classement est établit selon plusieurs critères à l’instar de la pression fiscale totale effective supportée par les entreprises, le temps nécessaire aux entreprises pour satisfaire les demandes en matière fiscale et le nombre de paiements à réaliser. »

Le Maroc est en tête en ce qui concerne le nombre d’impôts, le royaume a procédé ces dernières années à une profonde réforme de son système fiscal et compte au total seulement 6 opérations,  il est suivi de l’Afrique du sud qui est 6ème avec un taux de 28.8% et de Maurice qui occupe la 4ème place avec un taux de 21.8%.

La Tunisie se classe à la 45eme place au niveau du continent africain, bien loin du Lesotho, premier avec seulement 13,6% de taux d’imposition moyen, de la Zambie (18,6%) et de la Namibie (20,7%).

Au niveau Maghrébin, la Tunisie se situe loin derrière la Libye (32,6%), le Maroc (49,3%), mais devant l’Algérie (65,6%) et la Mauritanie (71,3%).

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