Le 22 juillet dernier, le Fonds Monétaire International (FMI) a mis à disposition du Maroc une ligne de précaution et de liquidité (LPL) de 3,47 milliards de $. D’après le communiqué de l’institution, la LPL en question court sur une période de 2 ans et détermine qu’un montant de 1,73 milliard de dollars sera accessible dès la première année.
« Le nouvel accord au titre de la LPL fournira au Maroc une assurance utile contre les chocs exogènes à l’heure où les autorités mènent leur programme de réformes destiné à renforcer davantage la résilience de l’économie et à promouvoir une croissance économique plus forte et plus inclusive », a indiqué le FMI.
D’après le Conseil d’Administration du FMI, les autorités marocaines ont affirmé qu’elles considéraient cet accord comme un dispositif de précaution, au même titre que les deux précédents. Un premier accord avec le Maroc au titre de la LPL avait été approuvé en août 2012 pour 6,21 milliards de $ et un second en juillet 2014 pour 5 milliards. La formule des LPL avait été mise en place en 2011 pour mieux répondre aux besoins de liquidité des pays membres qui restent exposés à des facteurs de vulnérabilité malgré une économie foncièrement solide et des politiques saines.
Le premier accord avec le Maroc au titre de la LPL avait été approuvé en août 2012 et portait sur environ 6,21 milliards de dollars et le deuxième en juillet 2014 mobilisant environ 5 milliards de dollars. Les administrateurs du FMI estiment qu’avec l’appui de ces deux premiers accords successifs de 24 mois les autorités marocaines ont réussi, ces dernières années, à atténuer les facteurs de vulnérabilité budgétaires et extérieurs et à mettre en œuvre des réformes essentielles.
Les premières LPL signées avec le Maroc ont permis au pays d’atténuer ses facteurs de vulnérabilité budgétaires et extérieurs et de mettre en œuvre des réformes essentielles. Pour Mitsuhiro Furusawa, directeur général adjoint du FMI, « La poursuite des réformes destinées à améliorer le climat des affaires, la compétitivité et les politiques du marché du travail sera essentielle pour relever la croissance potentielle, réduire le chômage qui ne cesse d’être élevé, particulièrement chez les jeunes, et accroître la participation des femmes à la population active ».