La technologie Blockchain ne remplace pas la nécessaire confiance entre les acteurs du commerce international
Régulièrement, le monde du digital découvre de nouveaux outils ou applications, dont un certain nombre de thuriféraires (ayatollahs !) soulignent le caractère révolutionnaire, destiné à changer tout le cours de l’existence des pauvres mortels que nous sommes. Ces prises de parole trouvent un large écho dans les différents médias, en particulier sur les réseaux sociaux… et nous voici devant un mélange incompréhensible et surtout indémêlable de faits, d’affirmations et de jargon qui semblent ne pas pouvoir être mis à la portée des béotiens.
Alors, faisons aujourd’hui le point sur la blockchain et ses applications et clarifions autant que possible la vision d’avenir de son utilisation en matière notamment de commerce extérieur.
Tout d’abord, la blockchain n’est qu’une technologie ! Pour simplifier, elle pourrait être en tous point semblable à la dématérialisation (plus le cloud)… sauf que les données, au lieu d’être hébergés sur une plate-forme donnée, se retrouvent en quelque sorte découpés et éparpillés entre différents hôtes. Cette technologie permet en principe de faire circuler des documents, des données, de l’argent (crypto-monnaies)… sans avoir à passer par une plate-forme unique, dite d’une « tierce partie de confiance ».
Doit-on en savoir plus ? Evidemment non ! Pour reprendre une image que j’utilise fréquemment, savez-vous comment fonctionne votre montre ? Non, et, sauf intérêt particulier, vous n’en avez rien à faire, tant que vous savez lire l’heure et que vous faites confiance à la précision de votre montre.
Confiance, voilà le maître mot ! Les promoteurs de la blockchain vous disent qu’elle permet de se passer des tierces parties de confiance (banquiers, notaires, assureurs…) ; personnellement, ne faisant pas partie des ayatollahs de cette technologie, je pense que, au moins pour un certain nombre d’années, cette technologie renforcera plutôt la situation de ces tierces parties. D’ailleurs quand on voit les expériences actuelles, à part les crypto-monnaies, toutes les initiatives sont plutôt issues de ces organismes connus et reconnus. Quant aux crypto-monnaies, le manque de confiance quant à leur sécurité et notoriété, les réduit pour l’instant à un rôle marginal et ultra-spéculatif.
Quel est l’enjeu pour un opérateur comme Convergence International ? Si j’osais un mauvais jeu de mots, c’est la… convergence, pour créer un véritable continuum ! Une fois habituées à se rencontrer sur cette plate-forme pour faire des affaires, les entreprises demanderont (progressivement…) plus : pourquoi ne pas sécuriser ces affaires et rendre le processus plus confortable en échangeant documents et même transactions dans la foulée, en restant dans le même environnement ? Tout cela, en restant parfaitement libre d’y recourir ou pas !
C’est là, à mon avis, le prochain défi pour Convergence et qui ne manquera pas de donner une réponse aux besoins de ses souscripteurs, en fonction de l’émergence de leurs demandes
Georges FISCHER
Pour CONVERGENCE
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