Le Maroc et la Russie développent leurs échanges commerciaux

Les relations commerciales entre le Maroc et la Russie sont au beau fixe. Le volume d’échanges entre les deux pays devrait d’ailleurs atteindre 3 milliards de dollars en 2016 d’après la Confédération générale des entreprises du Maroc (CGEM).

Miriem Bensaleh Chaqroun, présidente de la CGEM, confirme que « les exportations marocaines ont été multipliées par 12 en 15 ans sur le seul axe agricole », notamment parce que la Russie absorbe la moitié de la production marocaine d’agrumes destinée à l’export. En tout cas, ça laisse présager de bonnes évolutions pour les échanges dans d’autres secteurs comme l’industrie, le BTP ou bien l’énergie. Des discussions sont en cours pour que le gaz russe vienne approvisionner le marché marocain.

D’après Viktor Evtoukhov, secrétaire d’Etat et vice-ministre russe de l’Industrie et du Commerce, le Maroc et la Russie souhaitent porter le volume annuel de leurs échanges commerciaux à 10 milliards de dollars, soit quatre fois plus que le volume actuel. Le Maroc attend beaucoup d’un afflux de touristes russes qui pourrait relancer le secteur malgré la défection des touristes français et espagnols et participer au développement des échanges commerciaux entre les deux pays, notamment en faveur des PME.

La deuxième visite officielle du roi Mohammed VI à Moscou en mars dernier avait déjà entrainé la signature de plusieurs accords d’entente. Le Forum d’affaires Maroc-Russie qui se déroulait les 15 et 16 septembre derniers à Agadir devait également permettre d’examiner plusieurs projets à venir entre les deux pays.

La balance commerciale russo-marocaine est encore largement excédentaire pour la Russie qui exporte principalement du pétrole vers le royaume.

Russie : Le parti de V.Poutine remporte les législatives
Dimanche 18 septembre, Vladimir Poutine et son premier ministre, Dimitri Medvedev, se sont rendus au siège de Russie unie, pour annoncer ensemble la victoire de leur parti aux élections législatives russes.
M.Medvedev se félicite « On peut dire clairement que notre parti a gagné »
Le parti Russie Unie qui mène la vie politique russe depuis seize ans avec l’arrivée au pouvoir du président Poutine, a obtenu la majorité absolue au Parlement russe avec plus de 53 % des voix. Le parti remporterait 76 % des 450 sièges de députés à la chambre basse du parlement, la Douma. Cette victoire législative avant la présidentielle de 2018, ouvre à présent un boulevard à Vladimir Poutine pour se représenter pour les élections présidentielles de 2018 face à une opposition désunie et accusée d’être manipulée par les Etats-Unis. S’il parvient à briguer un quatrième mandat, il conservera la fonction présidentielle jusqu’en 2024.
Selon la Commission centrale électorale, le taux de participation aux législatives s’est élevé à 47,9%. C’est une nette baisse par rapport aux législatives de 2011 ou le taux de participation était de 60%.
La Grande-Bretagne opte pour le billet de banque en plastique

Petite révolution pour nos voisins britanniques : les nouveaux billets en polymère sont entrés en circulation en Angleterre mardi 13 septembre 2016. Ces billets résistent à pratiquement tout : pluie, chaleur jusqu’à 120 degrés, lavage en machine, brûlure de cigarette… Mais leur particularité est surtout qu’ils sont beaucoup plus difficiles à falsifier. Une trentaine de pays dont l’Australie utilisent déjà des billets en plastique.

La résistance de ces billets leur permet d’en produire moins et donc de consommer largement moins d’énergie dans leur fabrication et leur transport, ce qui est bon pour l’environnement. Cependant, le billet en plastique n’est pas sans inconvénient : il est deux à trois fois plus cher à produire que le billet papier.

Cette « révolution monétaire » aura couté à la Grande-Bretagne six années de Recherche et  Développement et un investissement à hauteur de 70 millions de livres sterling (82,3 millions d’euros), s’enthousiasme The Guardian.

Expo Universelle 2025 : la France est sur les rangs

Le Premier ministre français, Manuel Valls, a confirmé mercredi 14 septembre en conseil des ministres l’annonce de la candidature de la France à l’Expo Universelle de 2025. L’événement devrait représenter pour le pays un véritable « levier d’innovation et de croissance ».

La démarche française devrait prendre corps dans un très prochain dépôt de dossier de candidature auprès du Bureau International des Expositions (BIE). Le projet ExpoFrance 2025 a été lancé il y a déjà six ans : il est désormais soutenu par vingt-six grandes entreprises mécènes et rassemble 110 000 personnes dans son comité de soutien.

Jean-Christophe Fromantin, président de l’association ExpoFrance 2025, estime que l’annonce du gouvernement est « un grand moment pour la France car les Expositions universelles permettent à un pays d’engager une véritable dynamique d’innovation, de développement et de créativité en lien avec le monde ». Les porteurs du projet ont évalué son coût à 1,5 milliard d’euros pour 23,2 milliards de retombées économiques et quelques 160 000 créations d’emploi.

La candidature française devra être portée par un Groupement d’intérêt public (GIP), qui devrait être créé très prochainement avec le comité ExpoFrance, l’Etat et les collectivités locales (Ville de Paris, Région Ile-de-France et Métropole du Grand Paris). Son rôle sera de contracter un emprunt auprès de l’Etat pour financer l’Exposition mais aussi de définir une thématique, choisir un site d’exposition et une organisation spatiale cohérente pour le projet.

Le gouvernement a communiqué autour de cette candidature en rappelant que la France, qui a déjà organisé cinq Expositions Universelles, a été « un acteur majeur du développement de ces événements mondiaux dans la seconde moitié du XIXe siècle ». L’organisateur de l’Expo Universelle de 2025 ne sera en tout cas pas désigné avant 2018.

Bayer tente d’acquérir Monsanto au prix de 59 milliards d’euros

Le leader des organismes génétiquement modifiés Monsanto a reçu une offre de la part de son concurrent Bayer. Mais la société allemande de chimie et de pharmacie a vu son offre de rachat de 62 milliards de dollars (55 milliards d’euros) rejetée.

Le conseil d’administration de la société Monsanto a « unanimement jugé l’offre de Bayer incomplète et financièrement inappropriée mais reste ouvert à poursuivre des discussions constructives ».

En réaction à la décision du conseil le groupe Bayer a légèrement relevé son offre à 125 dollars par action (ce qui représente 59 milliards d’euros).

Cependant le groupe américain continue de faire monter les enchères. Celui-ci a indiqué fin juin 2016 avoir des discussions en cours avec d’autres acheteurs potentiels et envisager également d’autres solutions.

Syrie: Un accord signé entre Washington et Moscou pour une trêve en Syrie

Une éventuelle possibilité de paix

Après des heures de négociations  le secrétaire d’Etat américain, John Kerry et le ministre des affaires étrangères russe, Sergueï Lavrov ont conclu un accord le week-end du vendredi 9 au samedi 10 septembre à Genève.

Le texte prévoit notamment une trêve nationale à compter de Lundi 12 septembre. Si le cessez-le-feu tient pendant une semaine, des opérations humanitaires ainsi que des actions coordonnées contre les groupes islamistes via un « centre de commandement commun » seront lancées.

Alep, clef du conflit

Bien que cet accord soit censé s’imposer à tous et sur l’ensemble du territoire, son enjeu se déroulera d’abord à Alep. La ville étant le principal front, son enjeu est d’autant plus décisif pour la suite du conflit.

l’ASL ou Armée syrienne libre, la branche modérée de la rébellion, a certifié dimanche dernier aux autorités étasuniennes qu’ils souhaitaient « coopérer positivement » à cet accord, malgré quelques réserves sur ses modalités.

En effet, l’échec de la précédente trêve en février dernier, violée par les avions du régime, pose le doute de l’effectivité de ce cessez-le-feu. Les rebelles déplorent l’absence de sanctions en cas de non-respect des clauses du nouvel accord.

Un accord fragile

Le climat de tension rend les négociations d’autant plus laborieuses. Des frappes d’avions non identifiés ont tué au moins 62 personnes au nord-ouest dans la zone insurgée d’Idlib à l’heure où les habitants faisaient leurs achats pour célébrer l’Aïd el-Kébir.

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