Le Premier ministre français, Manuel Valls, a confirmé mercredi 14 septembre en conseil des ministres l’annonce de la candidature de la France à l’Expo Universelle de 2025. L’événement devrait représenter pour le pays un véritable « levier d’innovation et de croissance ».
La démarche française devrait prendre corps dans un très prochain dépôt de dossier de candidature auprès du Bureau International des Expositions (BIE). Le projet ExpoFrance 2025 a été lancé il y a déjà six ans : il est désormais soutenu par vingt-six grandes entreprises mécènes et rassemble 110 000 personnes dans son comité de soutien.
Jean-Christophe Fromantin, président de l’association ExpoFrance 2025, estime que l’annonce du gouvernement est « un grand moment pour la France car les Expositions universelles permettent à un pays d’engager une véritable dynamique d’innovation, de développement et de créativité en lien avec le monde ». Les porteurs du projet ont évalué son coût à 1,5 milliard d’euros pour 23,2 milliards de retombées économiques et quelques 160 000 créations d’emploi.
La candidature française devra être portée par un Groupement d’intérêt public (GIP), qui devrait être créé très prochainement avec le comité ExpoFrance, l’Etat et les collectivités locales (Ville de Paris, Région Ile-de-France et Métropole du Grand Paris). Son rôle sera de contracter un emprunt auprès de l’Etat pour financer l’Exposition mais aussi de définir une thématique, choisir un site d’exposition et une organisation spatiale cohérente pour le projet.
Le gouvernement a communiqué autour de cette candidature en rappelant que la France, qui a déjà organisé cinq Expositions Universelles, a été « un acteur majeur du développement de ces événements mondiaux dans la seconde moitié du XIXe siècle ». L’organisateur de l’Expo Universelle de 2025 ne sera en tout cas pas désigné avant 2018.