Où en sont les TIC au Maghreb ?

WEF's GITR 2016

Le rapport classe les pays selon des indicateurs concernant par exemple l’environnement politique et réglementaire, l’environnement des affaires, l’infrastructure technologique nationale, l’utilisation des TIC par les citoyens, les entreprises mais aussi les administrations publiques, ou encore l’impact estimé sur l’économie et la société.

Revenons ici sur le classement des pays du Maghreb. Le Maroc et la Tunisie se classent respectivement 78e et 81eau niveau mondial. Pour les deux pays, c’est la disponibilité opérationnelle qui tire les performances en matière de TIC vers le haut. Les coûts induits par la mise en place des réseaux de TIC est optimal.

En revanche l’Algérie accuse un sacré retard en comparaison de ses voisins. Elle ne se classe que 117e au niveau mondial et c’est en matière d’environnement que ses performances sont les moins glorieuses. L’environnement politique et économique du pays souffre d’un manque de concurrence dans le secteur des TIC et de difficultés dans les procédures de création d’entreprise.

Où scolariser ses enfants au Maroc ?

Le soleil, la mer et la plage… Telles sont les choses auxquelles on pense lorsqu’il est question de s’expatrier dans un pays de la zone Euro-Méditérannée. Mais très vite, ces images paradisiaques sont chassées par la myriade de questions qu’implique l’expatriation. Et l’une d’entre elle est celle de la scolarisation des enfants. C’est pourquoi, Convergence International a fait pour vous un petit tour d’horizon des écoles privées étrangères les plus prisées du Maroc.

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L’armée allemande forme des réfugiés syriens pour reconstruire leur pays

La ministre allemande de la Défense, Ursula von der Leyen, a annoncé le projet dans une interview publiée dans le Frankfurter Allgemeine Zeitung en expliquant : « L’idée, c’est qu’un jour ils regagneront la Syrie et aideront à la restaurer ».

Le projet vise à enseigner aux réfugiés plusieurs disciplines professionnelles civiles, parmi lesquelles les technologies, la médecine et la logistique. Ils pourront éventuellement remplir des missions pour l’armée allemande, mais n’auront pas le droit d’y servir. La ministre de la Défense allemande a également annoncé que l’Allemagne pourrait participer à la formation des forces de sécurité de la Syrie.

Pour l’instant, le programme ne concerne qu’une centaine de réfugiés syriens. On ne sait pas encore s’il est prévu ou non qu’il soit étendu au million de migrants arrivés en Allemagne depuis l’année dernière, dont un tiers vient de Syrie.

Sigmar Gabriel, le vice-chancelier du pays, a aussi recommandé aux chefs des plus importantes entreprises allemandes d’embaucher davantage de réfugiés après qu’une enquête ait révélé que l’ensemble de ces compagnies ne faisaient travailler que 54 migrants au total. Le gouvernement Merkel considère l’intégration des migrants dans le marché du travail allemand comme une priorité.

Le FMI met 3,47 milliards de dollars à disposition du Maroc

Le 22 juillet dernier, le Fonds Monétaire International (FMI) a mis à disposition du Maroc une ligne de précaution et de liquidité (LPL) de 3,47 milliards de $. D’après le communiqué de l’institution, la LPL en question court sur une période de 2 ans et détermine qu’un montant de 1,73 milliard de dollars sera accessible dès la première année.

« Le nouvel accord au titre de la LPL fournira au Maroc une assurance utile contre les chocs exogènes à l’heure où les autorités mènent leur programme de réformes destiné à renforcer davantage la résilience de l’économie et à promouvoir une croissance économique plus forte et plus inclusive », a indiqué le FMI.

D’après le Conseil d’Administration du FMI, les autorités marocaines ont affirmé qu’elles considéraient cet accord comme un dispositif de précaution, au même titre que les deux précédents. Un premier accord avec le Maroc au titre de la LPL avait été approuvé en août 2012 pour 6,21 milliards de $ et un second en juillet 2014 pour 5 milliards. La formule des LPL avait été mise en place en 2011 pour mieux répondre aux besoins de liquidité des pays membres qui restent exposés à des facteurs de vulnérabilité malgré une économie foncièrement solide et des politiques saines.

Le premier accord avec le Maroc au titre de la LPL avait été approuvé en août 2012 et portait sur environ 6,21 milliards de dollars et le deuxième en juillet 2014 mobilisant environ 5 milliards de dollars. Les administrateurs du FMI estiment qu’avec l’appui de ces deux premiers accords successifs de 24 mois les autorités marocaines ont réussi, ces dernières années, à atténuer les facteurs de vulnérabilité budgétaires et extérieurs et à mettre en œuvre des réformes essentielles.

Les premières LPL signées avec le Maroc ont permis au pays d’atténuer ses facteurs de vulnérabilité budgétaires et extérieurs et de mettre en œuvre des réformes essentielles. Pour Mitsuhiro Furusawa, directeur général adjoint du FMI, « La poursuite des réformes destinées à améliorer le climat des affaires, la compétitivité et les politiques du marché du travail sera essentielle pour relever la croissance potentielle, réduire le chômage qui ne cesse d’être élevé, particulièrement chez les jeunes, et accroître la participation des femmes à la population active ».

​La COPMED de Tanger, acte préparatoire de la COP22 marocaine

Les 18 et 19 juillet derniers, Tanger a accueilli la conférence préparatoire à la COP22 qui se tiendra à Marrakech. Objectif : mettre la Méditerranée au cœur des enjeux climatiques.

Plus de 2000 participants venus d’une vingtaine de pays différents sont venus à la 2e édition de la MEDCOP Climat qui avait eu lieu l’année dernière à Marseille. De dimension régionale, l’événement qui s’est tenu à Tanger concerne principalement les régions, les collectivités locales ainsi que la société civile et les entreprises engagées dans la transition énergétique.

Fathallah Sijilmassi, secrétaire général de l’Union pour la Méditerranée (UPM) note que l’intérêt même de la COPMED est « de faire ressortir la dimension régionale de la lutte contre les effets du changement climatique ». Un agenda commun méditerranéen est désormais en place, lequel est réellement indispensable puisque la région est l’une des plus affectées par le dérèglement climatique. Pour Mohammed VI, l’événement était l’occasion « de coordonner les positions [des acteurs économiques] sur la mise en œuvre de l’accord de Paris et d’institutionnaliser la voix de la Méditerranée au niveau international ».

Dès la fin du premier jour de la conférence, quatre conventions de coopération étaient signées entre la région Tanger-Tétouan-Al Hoceima et des acteurs économiques nationaux et étrangers. Concentrées sur le domaine industriel et la protection de l’environnement, elles portaient sur la réutilisation des eaux usées dans l’arrosage des espaces verts, le partage des expériences et projets techniques en matière d’environnement entre les entreprises de toutes tailles, la fabrication de bus et de voitures électriques dans la région de Tanger-Tétouan-Al Hoceima ainsi que l’élaboration de programmes de formation et de business forums autour de l’énergie renouvelable photovoltaïque en Méditerranée.

Pour la COP22 qui se déroulera en novembre, le Maroc espère accueillir plus d’une centaine de chefs d’Etat et de gouvernement. Pour Hakima El Haïte, la ministre de l’Environnement du pays, « ce sera l’instant de vérité pour la diplomatie climatique car il faudra passer des paroles aux actes, traduire concrètement les principes de la déclaration de Paris ».

​Perspectives d’emploi en Euro-Méditerranée : l’harmonie de la région passe par des marchés du travail qui communiquent entre eux

L’emploi est un sujet majeur pour l’évolution de la région Euro-Méditerranée. Les pays du sud de la Méditerranée devront créer un nombre sans précédent d’emplois décents dans les prochaines années pour absorber le nombre considérable de nouveaux entrants sur les marchés du travail ainsi que tous les jeunes inactifs tout en développant la participation féminine à l’activité économique.

Pour la rive nord de la Mare nostrum, le défi est complétement différent : elle devra maintenir sa dynamique économique et de création d’emplois alors même que le nombre d’actifs va baisser.

Pour les pays des Balkans, actuellement dans une situation mixte, on peut les classer à la fois comme proches des pays sud-méditerranéens par leur activité et proches des pays européens par leurs perspectives démographiques.

 

Une croissance économique qui a du mal à créer des emplois

La capacité de l’ensemble de ces pays à créer des emplois va dépendre de la nature et du rythme de leur croissance. Pour que la croissance économique soit présente et génère des emplois, les économies doivent être bien dotées en facteurs de production (capital physique et capital humain) et/ou performantes. Or en Méditerranée, la dynamique de l’emploi est grevée par un faible apport des économies à la productivité globale des facteurs et par un secteur informel conséquent.

 

Miser sur la formation du capital humain

L’un des moteurs de la dynamique de l’emploi dans la région Euro-Méditerranée sera évidemment la formation du capital humain. L’éducation est une clé de l’évolution du marché de l’emploi dans la région mais son retour sur investissement est actuellement trop faible. C’est pourquoi on doit également investir sur ceux qui sont déjà hors du système éducatif et qui ont par exemple pris le chemin du secteur informel. La formation professionnelle et la formation continue seront donc elles aussi au cœur des changements à venir.

 

Répondre ensemble aux besoins des marchés du travail européens et sud-méditerranéens

Med 2030 emploi

Cette infographie reprend les 3 scénarios développés par l’Institut de Prospective Economique du Monde Méditerranéen (IPEMED) sur l’évolution de l’emploi en zone Euro-Méditerranée à l’horizon 2030. En combinant les scénarios développés, l’Europe connaitra un taux de chômage aux alentours de 6%. Même le scénario de crise ne présente pas d’effets trop lourds sur l’emploi pour les pays de la rive nord de la Méditerranée.

Pour ceux de la rive sud, les choses sont tout à fait différentes. Au mieux, le taux de chômage sera aux environs de 7,7% mais les actifs représenteront juste la majorité de la population (53,2%) alors qu’ils pourraient bien n’être que 42,8% en cas de crise. Au début des années 2000, le taux d’activité globale des populations algériennes, tunisiennes et marocaines étaient en moyenne de 47%, 53% juste pour le Maroc. Ces taux d’activité plutôt faible pour la période étaient surtout affectés par la très faible féminisation de l’activité : respectivement 17,1%, 26,8% et 23,8% en Algérie, au Maroc et en Tunisie d’après les chiffres des sites nationaux de statistiques.

Une solution pour remplir les défis respectivement rencontrés par l’Europe et les pays sud-méditerranéens serait la migration de la main d’œuvre. Mais les impacts de cette possibilité restent assez difficiles à prédire à l’horizon 2030. Une meilleure coopération des marchés du travail entre les deux rives de la Méditerranée se pose en tout cas comme l’une des clés pour assurer un développement harmonieux à la région, comme notre réseau professionnel Convergence le défend.

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