La France est la première destination non anglophone dans le monde pour les étudiants. Ceux qui choisissent l’Hexagone pour y faire leurs études viennent principalement du Maghreb (Maroc, Algérie et Tunisie) et de l’Afrique subsaharienne (Cameroun et Sénégal).
En 2010, les étudiants venant de ces cinq pays représentaient 44% des étudiants étrangers présents en France. Selon les statistiques de Campus France, 67 % des étudiants maghrébins qui partent étudier à l’étranger choisissent la France.
En France, les étudiants étrangers représentent 12 % du total des étudiants et 41 % du total des doctorants. Le Maroc est leur premier pays d’origine suivi par la Chine, l’Algérie, la Tunisie et l’Italie.

Les étudiants africains et maghrébins représentent à peu près 10 % du total de la mobilité étudiante mondiale avec 380 376 étudiants issus du continent africain en mobilité en 2010. En plus, leur taux de mobilité est à plus de 6%, ce qui représente la mobilité étudiante la plus élevée au monde.
La France fait office de premier pays d’accueil pour les étudiants africains et maghrébins, lesquels sont plus de 115 000 à y faire leurs études soit près de 30% de l’ensemble des étudiants en mobilité issus du continent africain.
Même si les pays d’accueil en général les plus plébiscités par les étudiants en mobilité (à savoir les Etats-Unis, le Royaume-Uni et l’Australie) restent des destinations appréciées par les étudiants africains, la France les devance. Si la part d’étudiants africains captés par la France est en relative diminution du fait de la généralisation de leur mobilité, elle attire toujours plus que l’Afrique du Sud, leRoyaume-Uni, les États-Unis, l’Allemagne ou encore la Malaisie. En France, les étudiants étrangers marocains sont les plus présents, suivis des algériens et des tunisiens respectivement en troisième et quatrième positions. Les jeunes sénégalais et camerounais sont aussi dans le top 10.
D’après l’UNESCO, 10 % des étudiants du Maroc et 5 % des étudiants tunisiens étudient hors de leur pays d’origine, ce qui représente un taux de mobilité très important. Les jeunes Algériens, eux, sont moins mobiles, à hauteur de 2 % comme la moyenne mondiale.