Un sondage d’opinion sur la santé a été lancé le 28 septembre dernier sur le web par l’Organisation algérienne de protection du consommateur (Apoce), en partenariat avec l’Union nationale des opérateurs en pharmacie (Unop), pour connaître les habitudes des Algériens en matière de consommation de médicaments.
La présentation des résultats de l’Enquête s’est faite à l’occasion du premier Salon dédié à l’e-santé.
C’est la première fois qu’un Salon professionnel dédié aux nouvelles technologies innovantes et aux systèmes d’informations appliqués à la santé est proposé en Afrique du Nord.
L’évènement qui s’est tenu à Alger les 26, 27 et 28 octobre 2017 avait pour thème principal : « la modernisation du secteur de la santé et la e@santé.
Il s’inscrit parmi les axes prioritaires définis par les pouvoirs publics algériens :
- Soutenir l’innovation numérique en faveur du développement de la santé,
- Actualiser les avancées dans le domaine du numérique et de la e-santé,
- Proposer des solutions innovantes pour la santé et l’autonomie,
- Analyser les leviers du secteur de la santé,
- Favoriser les échanges de compétences entre les métiers.
De nombreux experts et directeurs d’établissements de santé ainsi que des entreprises nationales et internationales (Sanofi) spécialisées dans le domaine de la santé étaient présents à la manifestation.
La Santé est le quatrième poste de dépense en Algérie (366 milliards de DA en 2014). La dépense courante de santé représentait alors12,1 % du produit intérieur brut, soit 60 milliards de Dinars Algériens.
C’est aussi la première fois, que des professionnels du médicament s’associent à une organisation civile pour étudier le comportement de la population en matière de santé.
Le sondage comprenait quatre questions :
La première concernait les complications qui peuvent surgir après la consommation d’un médicament. L’interviewé devant dire s’il contactait son médecin traitant, s’il arrêtait de prendre le médicament, s’il demandait des informations au pharmacien ou enfin s’il saisissait l’instance habilitée.
La deuxième question proposée abordait la question de la fiabilité des médicaments génériques produits localement.
La troisième question du sondage était liée à l’achat des médicaments sans consultation médicale préalable.
Enfin, la dernière question traitait de la médecine traditionnelle à laquelle ont recours nombre de patients algériens.
Cette enquête se voudrait une référence, une base de données pour les producteurs de médicaments et pour les services de santé publique.
On peut imaginer à quel point elle peut s’avérer précieuse pour décrypter
les habitudes des algériens face à la maladie et leurs implications sur le plan économique et social.
Pour Convergence,
Pascale Landriq