Le président du conseil communal de la ville de Rabat, Mohamed Sadiki
a annoncé la mise en circulation de bus hybrides (diesel/électricité) prévue pour l’été 2018.
Mohamed Sadiki, également vice-président du groupement « Al Assima » chargé de la gestion déléguée du transport urbain a indiqué avoir lancé un appel d’offres international en février dernier pour le choix d’un partenaire.
L’agglomération urbaine de Rabat compte une population de deux millions d’habitants et le transport y est assez difficile malgré les deux tramways mis en service récemment.
Le réseau du transport d’une longueur de 1084 kilomètres compte 58 lignes qui desservent Rabat-salé-skhirate-Temara. Le nombre de voyageurs est estimé à 60 millions de personnes par an.
Pour les bus urbains, Rabat a choisi la variante hybride avec un moteur diesel et électrique.
Les premiers bus hydrides de nouvelle génération ont commencé à faire leur apparition au Maroc, à Marrakech l’an dernier, à l’occasion de la COP22. Ces bus fonctionnent grâce à deux sources d’énergie, carburant diesel et électricité. Ils sont silencieux et permettent une réduction importante de la consommation en carburant.
Grâce à leur mise en circulation, Rabat espère réduire de près de 70% les émissions de substances nocives dans les transports publics.
La société qui sera aux commandes de la gestion du secteur doit s’engager à remettre en état le parc existant et à augmenter le nombre des bus pour atteindre 600 véhicules.
A l’occasion de la visite du roi Mohammed VI en Chine, en 2016, le Maroc avait signé un accord pour le financement d’une unité industrielle de production de bus électriques «made in Morocco », au Maroc, entre la Banque Centrale Populaire en partenariat avec l’industriel chinois Yangtse Ltd. et la Société d’Investissements Energétiques (SIE), pour un montant de 1,2 milliard de dirhams.
Sadiki a souligné que la ville de Rabat vit, depuis 2014, au rythme d’un méga projet de modernisation et déclaré être favorable à « ce qui est de nature à accompagner le développement que connaît la capitale et soutenir ses méga projets qui la hisseront parmi les grandes capitales au monde ».
Le Maroc, ces dernières années semble faire du développement durable l’une de ses priorités et porter avant ces grands projets grâce à des initiatives nationales comme l ’AMCDD (Alliance marocaine pour le Climat et le Développement Durable), constituée le 30 mai 2015 qui regroupe des associations et des réseaux marocains œuvrant dans le domaine des changement climatiques et du développement durable.
L’AMCDD avait organisé, les 6 et 7 mai derniers à Marrakech, son premier congrès national afin de mettre en place la plus grande plateforme environnementale de la société civile.
Pour Convergence
Pascale Landriq