Le nombre d’échanges financés par l’Europe vers l’Afrique de l’ouest par le biais d’Erasmus +, a été multiplié par quatre depuis 2015.
Le 28 novembre 2017, Emmanuel Macron annonçait le programme de mesures à venir concernant l’Afrique depuis l’université de Ouagadougou, au Burkina Faso. Il affirmait ainsi sa volonté d’inscrire le continent africain dans l’écosystème des échanges étudiants, appelant les universités, écoles françaises de commerce, d’ingénieurs, de management à organiser des partenariats avec des établissements d’enseignement supérieur d’Afrique de l’Ouest.
Depuis 2015, 168 pays hors de l’UE sont accessibles aux étudiants qui partent en mobilité par le biais d’un échange Erasmus +, la version intercontinentale d’Erasmus. Cinquante pays africains sont sur la liste et 80 étudiants de France se sont inscrits.
Erasmus + était doté de 17,3 millions d’euros en 2017, dont 6 millions pour l’Afrique, auxquels s’ajoutaient 900 000 euros pour les échanges spécifiques avec la France, très demandée par les jeunes Africains. Au cours des deux dernières années, 352 étudiants et 113 enseignants d’établissements d’enseignement supérieur africains sont venus étudier en France. Dans le même temps, 80 Français sont partis en Afrique. Il y a aussi les étudiants qui partent dans le cadre d’une convention d’établissement, hors financement communautaire.
Le nombre d’échanges financés par l’Europe vers l’Afrique de l’ouest par le biais d’Erasmus +, a été multiplié par quatre depuis 2015.
Dakar se rêvait en « hub » universitaire au siècle dernier déjà, celle qu’on surnommait le « Quartier latin sénégalais » avait les atouts d’une capitale intellectuelle. C’est Léopold Sédar Senghor, le poète théoricien de la négritude qui avait été son meilleur ambassadeur. La ville avait ouvert une école de médecine dès 1912 et mis en place des formations scientifiques haut de gamme à l’Institut des hautes études de Dakar en 1949 avant la création de l’université en 1957.
Un ambitieux projet de campus franco-sénégalais annoncé par le président Emmanuel Macron lors de sa visite à Dakar en février doit ouvrir ses portes en septembre 2019 dans la ville nouvelle de Diamniadio, à 30 km à l’est de la capitale sénégalaise.
Il semblerait qu’on se soit rendu compte que le centre de gravité de la France serait plutôt entre Abidjan et Dakar qu’entre la Chine ou Singapour.
C’est en Afrique que se joue la francophonie de demain.
Pour Convergence
Pascale Landriq
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