Une étude Natixis datant de 2014 estimait que le français pourrait être la langue la plus parlée dans le monde en 2050.
En 2014, le français était parlé par 274 millions de personnes (contre 135 millions en 1990).
Le français représente aujourd’hui la cinquième langue mondiale, après le mandarin, l’anglais, l’espagnol, l’arabe et l’hindi. C’est aussi la troisième langue utilisée pour les affaires.
Les locuteurs du français sont des francophones qui l’utilisent comme langue étrangère ou comme langue du quotidien.
Les francophones locuteurs quotidiens sont Africains (54,7 % du total), Européens (36,4 %), Américains (7,6 %). Les autres se trouvent au Moyen-Orient, en Asie et en Océanie.
Dans le monde, le français est la deuxième langue étrangère apprise après l’anglais (par 125 millions de personnes chaque année).
Source : Observatoire de la langue française de l’Organisation Internationale de la Francophonie (OIF) www.francophonie.org
Qu’en est-il dans le monde des affaires ?
Si nous ne disposons pas de données vraiment objectives, nous pouvons avancer que l’anglais reste la langue la plus usitée. Le français n’arrive pas loin derrière parmi les langues utilisées pour entretenir des relations économiques internationales.
Selon une étude récente de l’Institut européen d’administration des affaires (INSEAD), le français serait la troisième langue des affaires dans le monde, derrière l’anglais et le mandarin, respectivement à la première et deuxième place du classement.
La tendance n’est pas homogène selon les zones concernées. Le français est souvent la langue privilégiée dans les relations commerciales en Afrique de l’Est et en Afrique centrale.
Néanmoins, selon les indicateurs, cette position devrait péricliter à l’horizon 2050 et le français devrait perdre son rang et être remplacé par l’espagnol.
D’ici là, le français a encore le temps de briller à l’étranger grâce à des initiatives comme au Quebec où depuis 32 ans, la Société Saint-Jean-Baptiste organise « Le français à l’affiche » une campagne d’information pour sensibiliser la population et les gens d’affaires à un environnement en français.
Au Maroc, encore, où la langue de Molière sera désormais enseignée dès la première année du primaire.
Pour convergence
Pascale Landriq