L’enjeu économique pour Macron : faire valser les étiquettes !

Il faut arrêter de juger les mesures en termes de « de gauche » ou « de droite ». L’élection de Macron donne une chance de dépasser cette approche et de se poser simplement la question de savoir si la mesure est favorable ou non à l’économie française et par ricochet à l’Europe entière et aussi à tous les pays de la zone Euro- Méditerranée-Afrique.

On dit « gai comme un pinson »

Un pinson n’est ni gai, ni triste

Il est gai quand il est gai

Il est triste quand il est triste

Jacques Prévert

 

Quand on regarde la France depuis l’étranger et en particulier depuis tous les pays de l’Europe, de la Méditerranée et de l’Afrique, il apparaît assez vite que le véritable défi auquel M. Macron sera confronté, est bien résumé dans sa base-line « et gauche, et droite »

Qu’est-ce qui caractérise en effet la réaction des Français face à une nouvelle mesure ou un nouveau dispositif ayant trait à l’économie ? Compte tenu d’une méconnaissance savamment entretenue dans le domaine (à quand une épreuve d’économie pour tous au bac, plutôt que celle de philosophie ?) et du manque habituel de pédagogie de tous les gouvernants en la matière, toute mesure sera en fait jugée en fonction d’une étiquette : est-elle de droite ou de gauche ? Juste un exemple illustratif : les stock-options. Etes-vous pour ou contre ? et la voix de l’opinion répond oui ou non, le plus souvent en n’ayant qu’une connaissance toute relative du mécanisme… et comme si une telle réponse simpliste pouvait suffire : j’ai moi-même écrit ici que j’étais un partisan acharné des stock-options pour les nouvelles entreprises et un opposant tout aussi acharné de ce système dans les entreprises déjà cotées en Bourse.

Or, tout comme le pinson de Prévert, une mesure n’est ni de gauche, ni de droite ; elle est favorable au développement économique ou elle ne l’est pas ! Ce clivage artificiel a conduit d’ailleurs, au moins en partie, au rejet des partis politiques traditionnels : entre une mesure bonne (électoralement) pour le parti mais mauvaise pour le pays et une mesure bonne pour le pays mais électoralement peu payante, le choix a toujours été vite fait (sauf quand il n’y avait plus aucun espoir pour les élections : voir Mitterrand en 1984) ; d’où le sentiment de « trahison » quand, face au mur de la réalité, lesdites mesures n’étaient pas mises en place. D’où aussi retards, erreurs, incommunicabilité… générant insatisfaction, trouble et, surtout, inefficacité. Un seul exemple y suffira : celui de la « TVA sociale ».

Souvenons-nous du débat Borloo-Fabius dans la campagne des législatives de 2007, qui a permis à ce dernier d’afficher sa fierté d’avoir bloqué cette mesure « antisociale ». Moyennant quoi, arrivant au pouvoir en 2012, le gouvernement socialiste s’est (enfin ?) rendu compte que c’était une mesure nécessaire ; mais, ne voulant pas se déjuger, il a institué le CICE, un « Canada Dry » de TVA sociale, qui n’en avait ni l’universalité, ni la simplicité, ni les effets immédiats. Moyennant quoi, aux années perdues après 2007, il a fallu rajouter encore quelques années, le temps de comprendre comment ça marche et que la mesure fasse ses effets. Tout ce temps perdu, en plus sur fonds de polémiques : contrairement à la TVA sociale, le CICE apparaissait comme une niche fiscale, donc comme un « cadeau » aux entreprises, ce dont se sont emparés ceux qui voulaient critiquer le gouvernement, traquenard dont le gouvernement socialiste n’a jamais réussi à se sortir, compte tenu des prises de position antérieures de ses membres.

On pourrait multiplier ces exemples : le gouvernement se félicitant de l’amélioration du déficit de la Sécurité Sociale… amélioration quasi-entièrement due au redressement de la branche vieillesse suite à la décision de repousser l’âge de la retraite… décision qui avait été ardemment combattue par les membres de ce même gouvernement quand ils étaient dans l’opposition. Et, au vu de ces exemples,  qu’on ne croit pas que seule la gauche se caractérise par ce type de contradiction ; la droite en est, elle aussi, largement coutumière (voir ses contorsions au moment du vote de la « loi travail »).

Alors, certes, ne rêvons pas trop vite de gouvernement d’union nationale : contrairement à l’Allemagne, ce type de comportement ne fait pas partie de l’ADN de la France ! Mais, c’est là où la tentative de Macron se révèle intéressante : c’est de considérer que mesure par mesure, projet par projet, des « hommes de bonne volonté », de gauche et de droite, seront capables de surmonter des positions idéologiquement binaires pour agir ensemble dans l’intérêt globalement positif de la communauté, en combattant la politique des slogans par un effort continu de parole vraie, de pédagogie et de conviction.

Est-ce un rêve ? C’est possible… mais c’est tout le défi que devra relever Macron. Mais, hommes et femmes politiques, attention ! si ce défi n’est pas relevé, c’est l’étiquette « tous pareils » qui vous restera attachée, faisant place à tous les errements populistes et démagogiques et à leurs dangers !

 

Georges Fischer- Expert International- Associé Convergence

Flexibilité du travail, Emploi, Salaires, Fiscalité, … Comparez le programme !

Les thèmes de la flexibilité du travail et tous les sujets corollaires parmi lesquels les salaires, l’emploi, la durée du travail, la fiscalité, s’ils n’ont toujours été au cœur de la campagne pour les élections présidentielles, n’ont sont moins pas des sujets importants voire centraux dans les programmes présentés par les candidats à l’élection présidentielle française.  Retrouvez ci-après un comparatif des programmes des candidats sur 6 thèmes clés. Parmi les programmes examinés, ceux de François FILLON (FF), Marine LE PEN (MLP), Emmanuel MACRON (EM) , Jean-Luc LELENCHON ( JLM) et Benoît HAMON ( BH).

La loi sur les 35H

Il y a un candidat qui veut la supprimer (FF), deux qui veulent la maintenir ( EM, MLP) et 2 qui veulent la renforcer ( BH et JLM). A noter que  JLM propose parmi ses mesures phare la 6ème semaine de congé payé et l’organisation d’une grande conférence sur le partage du temps de travail.

Le droit du travail

FF et EM veulent rénover le contrat de travail avec la création d’un contrat de mission à durée déterminée (FF) et limiter le risque de licenciement pour les entreprises avec la création de plafond et de plancher pour les indemnité prud’homale ( FF et EM) Les programmes de BH et JLM réaffirme le CDI comme le contrat de référence et veut interdire les « licenciements boursiers »

Les salaires

Les programmes de FF et d’EM sont centrés vers la réduction des charges pour les salariés, les entreprises, alors que les programmes de MLP, BH et JLM s’orientent vers une revalorisation des revenus pour les plus modestes. A noter la mesure phare de Benoit Hamon de revenu universel et celles de JLM (Hausse du SMIC du 16% pour 35H et la limitation des hauts revenus dans les entreprises à 20 fois le  salaire minimum)

Les charges sociales et fiscales

FF propose un allègement des charges de 25 milliards d’euros pour les entreprises financé par une hausse de 2 points de la TVA. EM veut réduire les cotisations de 6% en remplacement du CICE. MPL veut réduire les charges sur les TPE/PME. BH veut créer une contribution robot qui abondera un fonds de transition du travail tandis que JML veut un grand audit de la réduction des charges.

Le chômage

FF laisse aux partenaires sociaux le soin de négocier mais prône une dégressivité des allocations chômage et un renforcement des sanctions. EM veut instaurer une couverture universelle de l’assurance chômage s’appliquant à tous (salariés indépendant). MLP, BH sont pour le status quo tandis que JLM veut un droit opposable à l’emploi pour tous.

La sécurisation des parcours professionnels et la formation

Sur cette question, les programmes sont assez similaires et prennent acte que le système actuel distinguant salarié/indépendant devient obsolète et prônent une meilleure sécurisation des parcours professionnels passant par l’individualisation, les dispositifs de flexisécurité et un renforcement du contrôle de la formation professionnelle.

L’équipe Community Management

 

PS nous renvoyons nos lecteurs aux différentes analyses et comparatifs parus dans la presse française et internationale pour plus de précisions

Convergence participe au concours FedEx pour les PME 2017

FedEx lance la 2ème édition du concours FedEx PME. Ce concours très ouvert et destiné aux PME de toute taille veut récompenser des entreprises qui ont une volonté de se développer à l’international, et qui montrent une vision stratégique pour l’avenir.

Convergence a l’ambition d’être la plateforme qui agrège, hiérarchise les opportunités d’affaires et RH et labellise les expertises au service de tous les acteurs de la zone Europe Méditerranée en un seul lieu virtuel. Convergence veut être un accélérateur d’opportunités, de business et de carrière.

La zone euro méditerranée est une zone stratégique car elle est au centre de la verticale Europe/Méditerranée /Afrique. C’est une zone en croissance sur le long terme (4% de croissance au Sud moyenne jusqu’en 2030), et c’est une porte vers l’Afrique.

Convergence adresse aussi des enjeux mondiaux : rapprochement des acteurs, développement économique,  employabilité… et via des modalités opérationnelles maîtrisées par tous (plateforme web), qui libèrent des contraintes de l’intermédiation traditionnelle et qui sont largement accessibles économiquement.

Ce qui différencie Convergence de ses concurrents directs, c’est son positionnement stratégique (1er Plateforme Ciblée sur la zone Euro Méditerranée et qui adresse explicitement les  aspects RH et Affaires, enjeux majeurs du développement économique), un accès à une communauté pré qualifiée (via un système de parrainage de pré qualification et de labellisation des contenus mis à la disposition des utilisateurs -information, profils, affaires, services, contacts-…)

La croissance est envisagée de deux façons : sous la marque Convergence sur les pays de la zone Europe Méditerranée et Afrique et en marque blanche dans le monde entier auprès d’entités, Associations, institutions, souhaitant fédérer leurs communautés.

Pour soutenir Convergence, cliquez sur ce lien suivant puis partagez dans votre communauté et sur les réseaux sociaux

Jean-Pierre MARIACCIA

Président Co Fondateur Convergence

A propos de FEDEX

FedEx Express est à l’origine du concept de distribution express et fait figure de leader du secteur en effectuant des livraisons rapides, fiables et ponctuelles vers plus de 220 pays et territoires, en reliant entre eux des marchés représentant plus de 90 pour cent du PIB mondial dans les trois jours ouvrables. Les liaisons aériennes et les infrastructures de la société sont sans égal et, associées à des technologies de l’information de pointe, elles font de FedEx la plus grande société mondiale de transport express. Chaque jour ouvrable, FedEx transporte plus de 3,6 millions de colis de manière rapide et fiable.

A propos de Convergence

Convergence est une plateforme de mise en relation professionnelle (RH & Affaires) spécialisée sur la zone Europe – Méditerranée. Convergence connecte les acteurs économiques (individus, entreprises, institutions, clubs, écosystèmes) et optimise leurs recherches professionnelles (informations, contacts, opportunités, ressources) et la mise en œuvre de leur projet dans la zone Europe Méditerranée : recruter, prospecter, trouver un partenaire, trouver une opportunité professionnelle, identifier un prestataire. Convergence va faire en mode 2.0 ce que les acteurs de la zone peuvent mettre parfois des semaines ou des mois à concrétiser et ce au moindre coût.

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Convergence participe au concours FEDEX

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Le développement de l’Afrique au cœur du G20

Réunis à Baden Baden pour le G20 Finance, les ministres des finances et les banquiers centraux des grandes puissances du G20 ont accueilli cinq pays africains : Le Maroc, La Côte d’Ivoire, le Rwanda, le Sénégal et la Tunisie.

Ce projet visant à développer l’emploi et les infrastructures des pays africains partenaires devra être approfondi lors d’une conférence africaine tenue à Berlin les 12 et 13 juin 2017.

Une volonté du G20  de « stimuler le développement économique de l’Afrique »  en encourageant les investissements privés sur le continent, «  le G20 offre une excellente tribune et il est important que le reste du monde – et notamment l’Afrique – y soit associé » souligne le ministre de l’économie et des finances sénégalais, Amadou Ba.

“Nous avons ressenti à Baden-Baden un vrai désir et engagement que cette initiative aboutisse à des choses concrètes”, a ajouté Mohammed Boussaid, ministre marocain de l’Économie.

 

Les pays africains présents dans le classement des “meilleurs pays du monde”

Le magazine américain « US News & world report » a dévoilé un classement des « meilleurs » pays du monde, élaboré à partir de plusieurs critères.

Parmi les critères pris en compte, on trouve : « l’influence culturelle, l’entrepreneuriat, l’ouverture sur les affaires, la qualité de vie, le PIB, le pouvoir d’achat, etc. »

Dans le Top 7 :

La Suisse (1ère avec 10/10) devance, le Canada (2ème – 9.7/10), le Royaume-Uni (3ème – 9.6/10), l’Allemagne (4ème – 9.5/10) et le Japon (5ème – 9.5/10), les Etats-Unis arrivent en 7ème position (9.3/10) et la France à la 9ème (8.8/10).

Qu’en est-il des pays Africains ?

L’Afrique du sud (occupe le premier rang au niveau africain), suivi de l’Egypte (45ème mondial), Le Maroc (48ème mondial),  La Tanzanie (59ème), Le Kenya (61ème).

Les autres pays africains du classement sont : La Tunisie (64ème),  Le Ghana (68ème), L’Angola (75ème), Le Nigeria (77ème), L’Algérie (78ème).

L’industrie pétrolière algérienne en peine

L’Agence internationale de l’Energie (AIE) a publié lundi dernier un rapport indiquant que la production pétrolière algérienne était amenée à régresser dans les années à venir, prévoyant une baisse de 1,14 million de barils par jours (mb/j) produits en 2016 à 1,05 mb/j d’ici 2022.

 

Une situation préoccupante pour Algérie

Les données de l’AIE, plutôt pessimistes donc, viennent contredire le discours d’Amine Mazouzi, PDG de Sonatrach, entreprise publique algérienne acteur majeur de l’industrie pétrolière en Afrique, qui affirmait l’année dernière que l’industrie pétrolière algérienne était désormais « dans une phase de croissance ». La production avait déjà chuté en 2015 puis s’était maintenue en 2016 grâce aux performances des champs pétroliers de El Merk et Ourhoud.

L’AIE rappelle par ailleurs que les recettes pétrolières et gazières de l’Algérie sont passées de 51,4 milliards de dollars en 2011 à environ 18,3 milliards de dollars en 2016. Mais l’agence estime la situation dans les années à venir moins préoccupante que ce qu’elle aurait pu être en raison notamment des réalisations de Sonatrach pour l’amélioration de ses techniques de raffinage.

La production pétrolière algérienne est dans un étau : elle doit à la fois faire face à la forte baisse des revenus énergétiques et en plus relancer des champs pétroliers qui ne cessent de diminuer.

 

L’industrie pétrolière n’a pas de belles années devant soi

La Sonatrach avait annoncé fin 2014 un vaste programme d’investissement courant sur 5 ans de 2015 à 2019 à hauteur de plus de 90 milliards de dollars. Cet effort devrait au moins permettre à l’industrie pétrolière algérienne de maintenir un niveau de production stable.

Au niveau mondial, l’AIE estime que l’industrie pétrolière est dans une impasse du fait de l’absence d’investissements suffisants. Après 2020, l’offre mondiale pourrait peiner à répondre à la demande qui devrait atteindre 104 mb/j d’ici 2022. D’où l’AIE craint une chute des capacités de réserves et une potentielle hausse des prix. A noter toutefois que l’agence anticipe un regain de la production aux Etats-Unis, au Moyen-Orient et aux Emirats Arabes Unis.

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