Une étudiante marocaine crée et commercialise sa gamme d’accessoires de maroquinerie en peau de poisson

Transformer les peaux de poissons en cuir pour en faire des sacs à main, des paires de chaussures ou des coques de Smartphones c’est ce qu’a imaginé Nawal Allaoui,  étudiante à l’Ecole Supérieure des Industries du Textile et de l’Habillement (ESITH) de Casablanca. Elle a fondé  SeaSkin, une entreprise qui produit et commercialise de la maroquinerie de luxe en cuir de poisson.

La jeune femme qui a œuvré dans l’entrepreneuriat social en a eu l’idée alors qu’elle travaillait avec des femmes de pêcheurs qui nettoyaient les poissons.

Ces peaux, considérées comme des déchets sont habituellement destinées à la poubelle.

Après plusieurs essais, Nawal, soucieuse de l’environnement a réussi à inventer une recette miraculeuse pour tanner les peaux de poissons en respectant un procédé écologique.

La jeune femme trouve sa matière première auprès de restaurants et usines. Elle travaille avec six femmes qui écaillent et rincent les peaux avant le tannage végétal. Les peaux sont ensuite baignées en y incorporant progressivement une préparation élaborée avec des produits naturels et bio puis teintées et personnalisées selon le produit.

Le cuir sera enfin aplati et séché pour correspondre aux critères d’un luxueux produit de maroquinerie.

Nawal conçoit le design elle-même et fait réaliser la couture, la confection et l’emballage par l’atelier de son école.

Ces accessoires de luxe conservent-t-ils une odeur de poisson ? Nawal assure que les huiles présentes dans les peaux étant remplacées par des huiles de tannage naturelles, l’objet finit par sentir le cuir, tout simplement.

La jeune cheffe d’entreprise commercialise ses produits en ligne notamment via la plateforme « Wuluj » et il semblerait qu’à un an de sa création la réussite soit au rendez-vous.

La startup Seaskin remplit un objectif social en employant des femmes et en valorisant leur savoir-faire, ainsi que des objectifs environnementaux en recyclant les déchets et utilisant des produits biologiques.

Souhaitons une longue vie et un franc succès à cette entreprise marocaine et à son innovation écologique !

Pour Convergence

Pascale Landriq

Naples, Silicon Valley à l’ombre du Vésuve,

C’est à Naples qu’Apple a choisi d’installer sa première « iOS Developper Academy » au sein de l’Université Federico II, une formation gratuite de neuf mois pour apprendre à créer, mettre en avant et vendre de futures applications développées sur iOS.
L’initiative vient de la rencontre en janvier dernier entre l’ex premier ministre italien Matteo Renzi et le PDG d’Apple, Tim Cook.
Interrogé sur le choix d’ une ville comme Naples pour cette première, Cook avait répondu au journal « La Repubblica » que c’était notamment pour le fort esprit d’entrepreneuriat de la ville italienne.

L’objectif  est de former gratuitement des jeunes geeks européens au développement, mais aussi à la mise en avant d’applications sur le système d’exploitation iOS, des développeurs agiles et polyvalents, capables de s’adapter à chaque genre d’entreprise ou de startup.

Les neuf mois d’apprentissage sont rythmés par des projets en groupe et des présentations devant un auditoire. Un iPhone, un iPad et un MacBook sont offerts à chaque étudiant par Apple.

Cette année, la première promotion compte 200 élèves pour 4.000 candidatures.

L’enseignement personnalisé est l’un des points forts du cursus, ici, pas de cours magistraux, mais une pédagogie par projet. Les profs surnommés « mentors » donnent plus de conseils pratiques que de cours formels. De plus, sont organisés des Inspirational Talks, sorte de master class très populaires dans les grandes écoles internationales, avec des intervenants venus de tous les secteurs du numérique. L’étudiant n’est pas seulement formé à améliorer ses compétences de programmation informatique, mais encore ses capacités entrepreneuriales et ses propres qualités.

Si les deux tiers des étudiants viennent de Naples et de sa région, l’ensemble des cours est dispensé en anglais, permettant un recrutement international.

La deuxième promotion débutera la formation en octobre 2017 avec un objectif affirmé de compter  davantage de filles (Seulement 15% pour la première promotion) et d’internationaux. Il est prévu d’augmenter aussi de façon  significative le nombre de jeunes formés qui devrait passer de 200 à 400 élèves pour atteindre, d’ici trois ans, un effectif de 1.000 étudiants.

En lançant un nouveau pôle de créativité, la ville de Naples verra émerger d’autres startups.

Gageons que  cette initiative donnera des ailes aux jeunes dans cette région de l’Italie du Sud.


Pour Convergence
Pascale Landriq


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Maroc, un projet ambitieux avec les chinois : la “Cité Mohammed VI Tanger Tech »

Le Maroc a signé une convention avec le groupe chinois Haite pour l’édification d’une “ville industrielle” près de Tanger , elle accueillera environ 200 compagnies chinoises et devrait créer 100 000 emplois.

Le Maroc mène ces dernières années une politique d’industrialisation très dynamique, notamment à Tanger, ville d’un million d’habitants qui abrite aujourd’hui plusieurs parcs industriels.

Porte du Maroc vers l’Europe, l’Atlantique et la Méditerranée, Tanger se veut un hub industriel depuis la création de zones franches (Tanger Free Zone et Tanger Automotive City) et d’un port en eaux profondes (TangerMed).

Le secteur automobile est particulièrement développé, Renault y a installé sa plus grande usine d’Afrique sur une zone franche.

En septembre dernier, l’avionneur américain Boeing avait annoncé la création d’une zone industrielle spécialisée pour ses sous-traitants, dans la même région.

La « Cité Mohammed VI Tanger Tech »,  qui sera érigée sur 2.000 hectares est un projet porté par la région Tanger-Tétouan-Al Hoceima, par le chinois Haite et le groupe marocain BMCE Bank.

Il consiste en la construction d’un pôle économique capable de générer 100.000 emplois. L’investissement total des entreprises dans la zone après dix ans atteindra 10 milliards de dollars.

Selon le plan préliminaire, la construction sera étendue sur une période de 10 ans visant à créer une nouvelle ville intelligente internationale, intégrant l’écologie, l’habitabilité, l’industrie et l’innovation.

Le chef du gouvernement marocain El Othmani a présidé le 17 juillet une réunion consacrée au suivi des étapes de réalisation du projet de création de la ville nouvelle. Le communiqué, publié à l’issue de l’entretien, précise que  «Cette réunion a permis de s’arrêter sur les étapes franchies par le projet de la Cité Mohammed VI Tanger Tech, depuis l’annonce de son lancement» et que «la première tranche de ce projet, relative au volet industriel, sur une superficie de 500 ha est en cours d’aménagement et de préparation, conformément aux délais prévus».

De quoi insuffler encore plus de vitalité à cette région déjà bien dynamique !

Pour Convergence

Pascale Landriq

 

Silver entrepreneurs, le vent en poupe !

S’ils véhiculent encore trop souvent l’image de salariés sur le déclin, il semblerait pourtant que les seniors soient de plus en plus décidés à contourner cette mise à l’écart en faisant le choix d’inventer leur emploi en créant ou reprenant une activité à leur compte. Le nombre de seniors entrepreneurs ne cesse en effet d’augmenter.
Selon un rapport du Global Entrepreneurship Monitor (GEM) portant sur des données collectées entre 2009 et 2016, le nombre d’entrepreneurs de plus 50 ans dépasse pour la première fois celui des entrepreneurs de moins de 30 ans

L’Europe affiche les taux les plus bas de seniors entrepreneurs : à peine 4% ont déjà lancé leur affaire et 6% prévoient de le faire dans les trois prochaines années.

L’Afrique subsaharienne, en revanche, affiche des taux record (respectivement 19% et 35%), juste devant l’Amérique latine (14% et 27%) et les pays du Moyen-Orient (7% et 23%).

En France la tendance est soulignée dès 2013 par l’Observatoire Alptis dans son étude « Seniors : les nouveaux entrepreneurs » . L’éclairage du sociologue Serge Guérin nous invite à changer notre regard sur  les 22 millions de Français, âgés aujourd’hui de plus de 50 ans en pointant l’émergence de ces seniors entrepreneurs. L’ essor est devenu significatif notamment depuis la création du statut d’auto entrepreneur en 2009.

Il semblerait que les femmes y soient encore sous-représentées puisque parmi ces seniors actifs elles ne représentent qu’un peu moins d’un tiers de l’ensemble des entrepreneurs et un peu plus d’un cinquième des auto-entrepreneurs.

D’après Thomas Schøtt, professeur en entrepreneuriat à l’Université du Danemark du Sud et auteur principal du rapport GEM, « Avec approximativement 16% de la population mondiale âgée de plus de 55 ans, l’activité entrepreneuriale aux âges plus avancés touche directement 1,2 milliard de personnes »

Pour Convergence

Pascale Landriq

Namasté ! Yoga au travail, une nouvelle tendance qui fait du bien

Pratiquer le yoga permet d’être plus concentré et plus efficace, de mieux gérer son stress et ses émotions, d’acquérir de la confiance en soi et d’améliorer ses relations aux autres, c’est ce que révèlent de nombreuses études dont celle de la sérieuse Harvard Medical School. Alors,  pourquoi ne pas le pratiquer au bureau ?

Il est maintenant possible d’assister à des cours entre collègues, comme le propose Yogist, qui se définit comme spécialiste du yoga corporate avec une méthode brevetée, spécialement conçue pour le monde de l’entreprise.

Selon sa créatrice Anne-Charlotte Vuccino, le yoga est totalement recommandé au monde professionnel.

“L’être humain n’est pas fait pour être assis, au bureau on l’est plus de 6h par jour, ce qui entraîne mauvaises postures et problèmes de dos”, explique-t-elle. Ses cours permettent de régler ces inconvénients et de prendre conscience de sa respiration grâce à la méditation. « Et un salarié qui respire mieux, sera moins souvent malade, moins stressé et plus volontaire », ajoute-elle.

Pratiquer le yoga avant le travail

Vous connaissiez l’ « after-work » ? Voici le « before-work », un nouveau phénomène venu de New York qui part à la conquête de toutes les villes branchées.

On enchaîne yoga matinal dès 6h30 et ateliers antistress pour se booster ou se relaxer et ainsi insuffler une dynamique nouvelle dans sa vie professionnelle.

Newake, est un mouvement qui cultive la possibilité de vivre une vie professionnelle sereine et excitante ainsi qu’une vie personnelle épanouie. Son slogan : réussir sa vie pro sans sacrifier son bien-être au quotidien.

Sa mission est de partager avec une communauté de femmes les moyens de développer leur potentiel professionnel et de vivre une vie épanouie, en leur donnant des options et des idées à intégrer dans leur quotidien, en commençant par une séance de yoga.

Alors, before ou after work, on s’y met ?


Pour Convergence
Pascale Landriq


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L’Afem (Association des femmes entrepreneurs au Maroc), porte-drapeau des cheffes d’entreprise du Maroc.

Depuis sa création en 2000, l’Association des femmes entrepreneurs du Maroc (Afem) soutient les femmes marocaines dans la création et le développement de leur entreprise, notamment via l’installation d’incubateurs.
                        Leur slogan :
                                               Seules, nous sommes invisibles.
                                               Ensemble, nous sommes invincibles!

Les principales missions de l’Afem :

  • Promotion de l’entreprenariat féminin au Maroc.
  • Encadrement et soutien de la femme entrepreneur dans l’action de développement de son entreprise
  • Actions en faveur de la création d’entreprises par les femmes au Maroc.
  • Promotion de l’image de la femme chef d’entreprise au Maroc et à l’étranger.
  • Représentation de la femme chef d’entreprise au niveau des cercles de décision, dans les conseils d’administration des institutions publiques et privées nationales et internationales.

L’Afem propose également  des services, comme des formations en développement personnel, en management, en transformation digitale, ainsi que des missions d’affaires à l’étranger.

L’association  peut aussi fournir aux femmes cheffes d’entreprise des informations sur les programmes d’appui aux entreprises – qu’ils soient nationaux ou internationaux, menés notamment dans la filière agroalimentaire par l’Organisation des Nations unies pour le développement de l’industrie (Onudi).

l’Afem a su fédérer les compétences et remporter l’adhésion d’un nombre important de femmes leaders et de partenaires nationaux et internationaux. Elle compte aujourd’hui 600 membres, 7 antennes régionales et 6 incubateurs au féminin labellisés « Maroc Pionnières ».

Ces pionnières ont créé plus de 300 entreprises, principalement dans les services, 80 % des entreprises fondées par des femmes opèrent dans le secteur tertiaire.

L’Afem se positionne comme centre névralgique et porte-drapeau de l’entreprenariat féminin au Maroc.

Vers une meilleure équité sociale ?

La société reste patriarcale, mais les mentalités évoluent. Le fait que des femmes dirigent des entreprises s’est banalisé. Le nouveau statut d’auto-entrepreneur, entré en vigueur en 2015, remporte un vif succès : 47 % des personnes qui se font enregistrer sont des femmes.

Par ailleurs, la Confédération générale des entreprises du Maroc (CGEM), la principale organisation patronale, dont l’Afem est membre, est dirigée par une femme, Miriem Bensaleh-Chaqroun. Elle  est  l’une des fondatrices de  l’Afem et figure parmi les « 25 femmes les plus influentes du business en Afrique », selon le journal Jeune Afrique.


Pour Convergence
Pascale Landriq


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