La Grande-Bretagne opte pour le billet de banque en plastique

Petite révolution pour nos voisins britanniques : les nouveaux billets en polymère sont entrés en circulation en Angleterre mardi 13 septembre 2016. Ces billets résistent à pratiquement tout : pluie, chaleur jusqu’à 120 degrés, lavage en machine, brûlure de cigarette… Mais leur particularité est surtout qu’ils sont beaucoup plus difficiles à falsifier. Une trentaine de pays dont l’Australie utilisent déjà des billets en plastique.

La résistance de ces billets leur permet d’en produire moins et donc de consommer largement moins d’énergie dans leur fabrication et leur transport, ce qui est bon pour l’environnement. Cependant, le billet en plastique n’est pas sans inconvénient : il est deux à trois fois plus cher à produire que le billet papier.

Cette « révolution monétaire » aura couté à la Grande-Bretagne six années de Recherche et  Développement et un investissement à hauteur de 70 millions de livres sterling (82,3 millions d’euros), s’enthousiasme The Guardian.

Expo Universelle 2025 : la France est sur les rangs

Le Premier ministre français, Manuel Valls, a confirmé mercredi 14 septembre en conseil des ministres l’annonce de la candidature de la France à l’Expo Universelle de 2025. L’événement devrait représenter pour le pays un véritable « levier d’innovation et de croissance ».

La démarche française devrait prendre corps dans un très prochain dépôt de dossier de candidature auprès du Bureau International des Expositions (BIE). Le projet ExpoFrance 2025 a été lancé il y a déjà six ans : il est désormais soutenu par vingt-six grandes entreprises mécènes et rassemble 110 000 personnes dans son comité de soutien.

Jean-Christophe Fromantin, président de l’association ExpoFrance 2025, estime que l’annonce du gouvernement est « un grand moment pour la France car les Expositions universelles permettent à un pays d’engager une véritable dynamique d’innovation, de développement et de créativité en lien avec le monde ». Les porteurs du projet ont évalué son coût à 1,5 milliard d’euros pour 23,2 milliards de retombées économiques et quelques 160 000 créations d’emploi.

La candidature française devra être portée par un Groupement d’intérêt public (GIP), qui devrait être créé très prochainement avec le comité ExpoFrance, l’Etat et les collectivités locales (Ville de Paris, Région Ile-de-France et Métropole du Grand Paris). Son rôle sera de contracter un emprunt auprès de l’Etat pour financer l’Exposition mais aussi de définir une thématique, choisir un site d’exposition et une organisation spatiale cohérente pour le projet.

Le gouvernement a communiqué autour de cette candidature en rappelant que la France, qui a déjà organisé cinq Expositions Universelles, a été « un acteur majeur du développement de ces événements mondiaux dans la seconde moitié du XIXe siècle ». L’organisateur de l’Expo Universelle de 2025 ne sera en tout cas pas désigné avant 2018.

Bayer tente d’acquérir Monsanto au prix de 59 milliards d’euros

Le leader des organismes génétiquement modifiés Monsanto a reçu une offre de la part de son concurrent Bayer. Mais la société allemande de chimie et de pharmacie a vu son offre de rachat de 62 milliards de dollars (55 milliards d’euros) rejetée.

Le conseil d’administration de la société Monsanto a « unanimement jugé l’offre de Bayer incomplète et financièrement inappropriée mais reste ouvert à poursuivre des discussions constructives ».

En réaction à la décision du conseil le groupe Bayer a légèrement relevé son offre à 125 dollars par action (ce qui représente 59 milliards d’euros).

Cependant le groupe américain continue de faire monter les enchères. Celui-ci a indiqué fin juin 2016 avoir des discussions en cours avec d’autres acheteurs potentiels et envisager également d’autres solutions.

Syrie: Un accord signé entre Washington et Moscou pour une trêve en Syrie

Une éventuelle possibilité de paix

Après des heures de négociations  le secrétaire d’Etat américain, John Kerry et le ministre des affaires étrangères russe, Sergueï Lavrov ont conclu un accord le week-end du vendredi 9 au samedi 10 septembre à Genève.

Le texte prévoit notamment une trêve nationale à compter de Lundi 12 septembre. Si le cessez-le-feu tient pendant une semaine, des opérations humanitaires ainsi que des actions coordonnées contre les groupes islamistes via un « centre de commandement commun » seront lancées.

Alep, clef du conflit

Bien que cet accord soit censé s’imposer à tous et sur l’ensemble du territoire, son enjeu se déroulera d’abord à Alep. La ville étant le principal front, son enjeu est d’autant plus décisif pour la suite du conflit.

l’ASL ou Armée syrienne libre, la branche modérée de la rébellion, a certifié dimanche dernier aux autorités étasuniennes qu’ils souhaitaient « coopérer positivement » à cet accord, malgré quelques réserves sur ses modalités.

En effet, l’échec de la précédente trêve en février dernier, violée par les avions du régime, pose le doute de l’effectivité de ce cessez-le-feu. Les rebelles déplorent l’absence de sanctions en cas de non-respect des clauses du nouvel accord.

Un accord fragile

Le climat de tension rend les négociations d’autant plus laborieuses. Des frappes d’avions non identifiés ont tué au moins 62 personnes au nord-ouest dans la zone insurgée d’Idlib à l’heure où les habitants faisaient leurs achats pour célébrer l’Aïd el-Kébir.

Expat : ce qu’il faut savoir sur l’enseignement à distance

Les parents expatriés peuvent choisir pour leurs enfants entre l’inscription dans une école locale ou dans une institution d’enseignement française gérée par l’AEFE. Si la deuxième solution permet aux enfants de mieux appréhender leur retour en France, elle n’est pas accessible à toutes les bourses. Les tarifs de ces institutions dépendent du pays dans lesquels elles se trouvent et sont particulièrement élevés aux Etats-Unis et en Asie.

 

Enseignement à distance ou scolarisation sur place ?

Certains parents préfèrent donc opter pour l’enseignement à distance. Dispensé par le CNED (Centre National d’Enseignement à Distance, organisme public), il est entièrement réalisé à partir de supports multimédias ; un bon ordinateur et une bonne connexion internet sont donc requis. Les cours et les exercices sont envoyés par mail. Ils suivent les programmes d’étude officiels et sont adaptés à tous les enfants de la maternelle jusqu’en terminale. Les tarifs sont généralement bien plus accessibles que les écoles françaises ou locales.

Il est conseillé d’allier scolarisation sur place et cours à distance en compléments. Les programmes complets d’enseignement à distance sont considérés comme assez lourds pour les enfants. En général, les parents scolarisent quand même leurs enfants sur place et profitent de l’enseignement à distance pour enrichir les cours dispensés par exemple en français ou en maths.

Pour souscrire à un programme d’enseignement complet, les parents doivent demander l’autorisation auprès du conseiller culturel de l’ambassade de leur pays d’accueil qui fait office de conseiller académique. Ce genre d’enseignement convient tout particulièrement aux familles qui restent peu de temps dans leur pays d’accueil. Si les enfants sont déjà scolarisés sur place, ils peuvent suivre en plus deux matières à distance.

 

Comment faire “l’école à la maison”

Il n’y a pas de différence de niveau notoire entre les élèves qui suivent l’enseignement à distance et ceux qui sont scolarisés sur place, les résultats du bac à l’étranger en témoignent. Pour autant, les parents qui choisissent cette option doivent s’assurer de la rigueur et de la discipline de leurs enfants.

Il faudra contrôler leur apprentissage, s’investir dans les cours pour les aider et prendre du temps pour les soutenir. Mais attention, aucune compétence professorale n’est requise pour dispenser l’école à la maison : les parents font simplement office de relais entre les enfants et les professeurs des structures d’enseignement à distance. Jongler entre les casquettes d’enseignant et de parent peut paraître compliqué mais des petits choses peuvent aider : par exemple, en aménageant un espace dédié à l’école dans la maison.

Dans tous les cas, les parents ne sont pas livrés à eux-mêmes dans leur démarche : les structures d’enseignement à distance délivrent des indications pédagogiques précises et conseillent largement les parents.

En termes de temps, l’école à la maison représente un investissement moindre que les 6 heures de cours par jour dispensés dans les écoles. 3 à 4 heures et demi de cours par jour suffisent pour que l’enfant suive le programme, ce qui reste compatible avec la vie professionnelle de deux parents. Pour l’enseignement d’une matière annexe, 20 à 45 minutes 3 à 5 fois par semaine suffisent.

Quant à la peur bien fréquente d’isoler l’enfant, Le petit journal relaie une étude estimant que les familles qui ont fait le choix de l’enseignement à distance disent en fait avoir davantage de temps à consacrer à des activités extra-scolaires avec d’autres enfants.

 

En-dehors du CNED, quelques structures privées dispensent l’enseignement à distance tels que l’école Hattemer, les Cours Sainte Anne et les Cours Legendre. Leurs cours sont régulièrement contrôlés par l’Education Nationale mais ces structures disposent d’une méthode et d’une pédagogie propres.

Economie : Amazon crée 4000 emplois en France sur l’année 2016

La création d’emploi s’amplifie chez Amazon. Depuis début 2016, le géant de l’e-commerce a déjà créé 1000 postes au total dont 550 en CDI et il n’en a pas fini.

C’est plutôt une bonne nouvelle pour les chercheurs d’emploi. Avec l’ensemble de ces postes, le nombre de salariés de la firme en CDI en France aura atteint 4 000 à la fin de l’année.

Ces nouveaux postes seront ouverts dans les quatre centres de distribution existant en France à Saran (Loiret), Lauwin-Planque (Nord), Montélimar (Drôme) et Sevrey (Saône-et-Loire). Mis à part ces postes en CDI, Amazon fait souvent appel à des intérimaires ou CDD, surtout au moment des fêtes de fin d’année.

Ces créations de postes sont considérées par l’entreprise comme le « fruit des investissements continus que réalise Amazon en France ». Le groupe a investi plus de 1,5 milliard d’euros dans l’économie française pour développer son activité.

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